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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

Les caractéristiques et les avantages des matériaux durables dans la construction

Temps de lecture: 4 minutes

Matériaux durables en construction

Les opérations de construction, de rénovation et d’aménagement de bâtiments en France émettent chaque année une quantité considérable de CO2 dans l’atmosphère. Il existe heureusement de nombreuses façons de lutter activement contre l’impact du secteur du bâtiment sur la planète.

La construction durable, également appelée “écoconstruction”, constitue l’une des solutions les plus efficaces pour y parvenir. Celle-ci implique, notamment, l’utilisation de matériaux durables en construction.

Découvrez les caractéristiques d’un matériau durable, quelques exemples de matériaux reconnus pour leurs atouts écologiques et les nombreux avantages à utiliser des matériaux de construction durables.

Qu’est-ce qu’un matériau durable dans la construction ?

Pour être qualifiés de durables ou d’écologiques, les produits et les matériaux du secteur du bâtiment doivent répondre à certaines caractéristiques bien précises :

  • Présenter un impact carbone peu élevé tout au long de leur cycle de vie (production, transport, utilisation, maintenance, recyclage),
  • Contribuer au développement des économies locales,
  • Assurer un cadre de vie sain aux occupants du bâtiment, notamment en prévenant la libération de substances toxiques ou dangereuses,
  • Être produits de manière économe en énergie et en ressources,
  • Être composés de matières renouvelables ou recyclées,
  • Pouvoir être réutilisés ou recyclés en fin de vie,
  • Contribuer à l’efficacité énergétique du bâtiment.

De la création des fondations à la mise en place des chauffages et de la ventilation, en passant par la pose des fenêtres et des portes, les matériaux durables peuvent être utilisés à toutes les étapes de la construction d’un bâtiment.

Cinq exemples de matériaux de construction durables

Voici cinq exemples de matériaux de construction durables qui sont fréquemment utilisés dans le secteur du BTP pour leurs atouts écologiques et leurs excellentes propriétés naturelles.

1) Le bois

Le bois est l’un des matériaux de construction durables les plus utilisés pour les opérations de construction et de rénovation. En plus d’être un matériau naturel et renouvelable, le bois est capable de capturer le carbone présent dans l’atmosphère et permet un chantier propre et rapide.

Le bois est également un matériau polyvalent qui peut être utilisé à différentes étapes d’un projet de construction, telles que la réalisation de l’ossature et de la charpente d’un bâtiment. Il convient également pour les revêtements de sol, les menuiseries et les aménagements extérieurs et intérieurs divers.

2) La paille

Depuis plusieurs années, l’utilisation de la paille dans la construction ne cesse de se développer.

Il s’agit, en effet, d’un matériau durable qui présente de nombreux avantages :

  • Performances d’isolation thermique remarquables,
  • Stockage d’une quantité appréciable de CO2,
  • Disponible localement et en grande quantité.

La paille est principalement utilisée sous la forme de bottes de paille afin d’isoler les bâtiments. Celle-ci peut également être mélangée avec de la terre afin de former un enduit isolant. Dans des cas plus rares, la paille peut aussi servir de structure porteuse.

3) Le chanvre

Le chanvre, une plante qui ne nécessite ni engrais ni arrosage, peut être utilisé sous forme de laine de chanvre pour l’isolation. Celui-ci se retrouve aussi sous la forme de chènevotte (chanvre en vrac) pour la fabrication de bétons et de mortiers en projection avec de la chaux.

Les produits et les matériaux de construction obtenus à partir de chanvre sont appréciés pour :

  • Leurs performances en matière de confort d’été,
  • Leur légèreté et leur résistance au feu,
  • Leur capacité d’absorption de l’eau.

4) La terre crue

La terre crue est un matériau de construction durable qui suscite un regain d’intérêt important dans le secteur du bâtiment en raison de ses nombreux atouts :

  • Réutilisable à l’infini,
  • Ressource locale et disponible en grande quantité,
  • Matériau sain,
  • Sobriété énergétique,
  • Excellent confort intérieur.

La terre crue peut être utilisée comme matériau structurel (brique de terre compressée, adobe, baude, pisé, etc.) ou comme matériau de remplissage (terre-paille, torchis, etc.).

5) La ouate de cellulose

La ouate de cellulose est un matériau durable en construction qui est utilisé sous forme de rouleaux, de panneaux ou de vrac afin d’isoler les bâtiments. Celle-ci se compose à 85 % de journaux ou de cartons recyclés défibrés, auxquels s’ajoutent 5 à 10 % d’adjuvants afin de renforcer ses propriétés.

La ouate de cellulose est réputée pour être un isolant bon marché, simple à installer et offrant des propriétés thermiques et acoustiques supérieures aux laines minérales.

Les avantages à utiliser des matériaux durables en construction

L’utilisation de matériaux durables en construction présente des avantages pour les occupants des ouvrages et l’environnement.

Les avantages pour les occupants

Le recours à des matériaux durables pour la construction, la rénovation ou l’aménagement d’un bâtiment offre de nombreux avantages aux occupants :

  • Un meilleur confort intérieur : bonne régulation de l’hygrométrie, insonorisation accrue, confort thermique en été comme en hiver,
  • Une réduction des dépenses liées à l’entretien et à la maintenance : les matériaux durables sont robustes et jouissent d’une longue durée de vie,
  • Un environnement plus sain et naturel : qualité de l’air optimisée, aucune exposition à des substances toxiques ou dangereuses,
  • Une réduction des dépenses énergétiques : les propriétés isolantes des matériaux durables en construction permettent de réduire les factures d’énergie.

Les avantages pour l’environnement

En France, le secteur du bâtiment représente environ 44 % de l’énergie consommée et génère un peu de plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre.

L’utilisation de matériaux durables dans le secteur de la construction permet de réduire ces taux. En effet, ces matériaux sont pour la plupart capables de capter et de stocker du carbone tout au long du cycle de vie du bâtiment. En outre, ceux-ci sont renouvelables, produits localement et de façon responsable et recyclables/réutilisables en fin de vie.

Les bâtiments construits à partir de matériaux durables sont également moins énergivores, ce qui permet de réduire l’impact environnemental lié à leur utilisation.

Il est aujourd’hui devenu essentiel de lutter contre le réchauffement climatique. Tous les secteurs d’activité doivent participer à cet effort afin de limiter notre impact sur l’environnement.

Dans le secteur du bâtiment, l’une des solutions les plus efficaces pour y parvenir consiste à privilégier l’utilisation de matériaux durables pour la construction et la rénovation de bâtiments.

Tout savoir sur le certificat Q18

Temps de lecture: 4 minutes

certificat q18 : guide complet

Explosions, chocs électriques, incendies : les installations électriques dans les entreprises et les établissements recevant du public peuvent être à l’origine de nombreux accidents ou de sinistres.

Afin de prévenir ces risques et d’assurer la sécurité incendie dans les ERP, la législation rend plusieurs vérifications des installations électriques obligatoires. D’autres sont également vivement recommandées, et parfois exigées par les assureurs, telles que la vérification Q18.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la vérification et le certificat Q18 afin de garantir votre conformité avec la législation en vigueur.

Qu’est-ce que le certificat Q18 ?

Le certificat Q18 est un compte-rendu obtenu à la suite d’une vérification périodique Q18 des installations électriques d’un établissement recevant du public (ERP) ou d’un établissement recevant des travailleurs (ERT).

Ce document, dont le contenu et la forme sont définis par le référentiel APSAD D18, est délivré par un organisme validé par le Centre Nationale de Prévention et de Protection (CNPP).

L’utilité du certificat Q18

L’utilité première du certificat Q18 pour les propriétaires et les exploitants d’ERP est d’être couverts par les assurances. La plupart des assureurs imposent, en effet, de faire réaliser une vérification Q18 chaque année afin d’évaluer l’évolution du niveau de risque d’incendie et d’explosion des installations électriques.

Le certificat Q18 permet également aux exploitants de :

  • Identifier les éléments de l’installation électrique qui présentent un risque d’incendie, d’explosion et d’électrocution,
  • Mettre en place des actions de prévention efficaces et adaptées au degré de risque,
  • Garantir la sécurité des personnes présentes dans l’établissement face aux dangers électriques,
  • Prévenir les pertes matérielles et financières liées aux risques électriques.

Bon à savoir : le certificat Q18 ne substitue aucunement les rapports des vérifications réglementaires obtenus lors de la vérification initiale ou périodique de l’installation électrique d’un établissement.

Les éléments contrôlés lors d’une vérification électrique Q18

La vérification électrique Q18 ne se limite pas uniquement aux locaux à risque d’incendie et d’explosion, mais à l’ensemble des installations électriques.

Lors du contrôle, le vérificateur analyse tous les circuits qui sont constitués de matériels et de canalisations électriques. Il s’agit de tous les matériels qui servent à la production, au transport, à la distribution et à l’utilisation de l’énergie électrique.

Une attention toute particulière est également portée au dimensionnement des installations et à la capacité du matériel à s’adapter aux conditions d’influences externes.

Le certificat Q18 est-il obligatoire ?

Aucun texte de loi n’impose aux propriétaires et aux exploitants d’ERP d’obtenir un certificat Q18 pour leurs installations électriques. La réglementation en matière de protection contre le risque électrique dans les ERP exige uniquement de réaliser les vérifications électriques règlementaires, telles que la vérification initiale et la vérification périodique.

Il est toutefois vivement conseillé de faire réaliser une vérification périodique Q18 des installations électriques de son établissement. Cela permet à la fois de bénéficier de meilleures conditions lors de la souscription d’une assurance, mais également d’être mieux couvert en cas sinistre.

Le certificat Q18 est souvent exigé par les compagnies d’assurance

Lors de la souscription d’une assurance, la plupart des assureurs imposent la fourniture annuelle d’un certificat Q18.

Il s’agit, en effet, d’un document qui leur permet d’évaluer avec précision les risques d’incendie et d’explosion de l’ensemble des installations électriques d’un bâtiment. La vérification Q18 doit être réalisée chaque année afin de permettre aux assureurs de suivre l’évolution des risques. Les investissements et les travaux de maintenance réalisés au niveau des installations électriques de l’établissement peuvent, en effet, augmenter ou réduire le niveau de risque.

Bon à savoir : l’obligation de fournir annuellement un certificat Q18 doit être explicitement prévue dans le plan de prévention du contrat d’assurance.

Les conséquences en cas d’absence de certificat Q18

L’absence de certificat Q18 peut entraîner des pénalités plus ou moins importantes pour l’assuré en cas de sinistre lié à une défaillance de l’installation électrique.

L’assureur peut :

  • Appliquer une règle proportionnelle qui réduit l’indemnisation de l’assuré,
  • Augmenter le prix de la franchise,
  • Résilier le contrat d’assurance à son échéance.

Il est ainsi vivement recommandé de réaliser chaque année une vérification Q18 et de disposer d’un certificat Q18 à jour afin d’être bien assuré et indemnisé en cas de sinistre.

Différence entre le certificat Q18 et le certificat Q19

Le certificat Q19 est un autre document qui est fréquemment demandé par les assureurs afin de mesurer les risques d’incendie et d’explosion liés aux installations électriques. Il vient en complément du certificat Q18, car il permet de détecter des anomalies imperceptibles lors d’une vérification périodique Q18.

En effet, la vérification Q19 implique d’avoir recours à la thermographie infrarouge afin de procéder au contrôle des installations électriques. Cette technologie permet de détecter les échauffements anormaux qui sont imperceptibles à l’œil nu et susceptibles de provoquer un incendie, une explosion ou une coupure électrique.

Même si l’obtention d’un certificat Q18 ne constitue pas une obligation légale pour les exploitants d’ERP, il est vivement conseillé de faire réaliser annuellement une vérification Q18 de son installation électrique.

Il s’agit, en effet, d’un outil de prévention qui permet d’assurer la sécurité des personnes présentes dans l’établissement contre les risques d’incendie et d’explosion liés aux installations électriques. En outre, l’obtention d’un certificat Q18 peut être nécessaire afin d’être couvert par les assurances.

Tout savoir sur le certificat Q4

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Tout sur le certificat C4

En raison du nombre important de personnes qu’ils peuvent accueillir, les établissements recevant du public (ERP) et les établissements recevant des travailleurs (ERP) sont soumis à une réglementation particulièrement stricte en matière de sécurité incendie.

Outre la réglementation de sécurité incendie dans les ERP, les propriétaires et les exploitants doivent également respecter d’autres normes, dont l’obtention du certificat Q4 relatif aux extincteurs mobiles.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le certificat Q4 afin de garantir votre conformité avec la législation en vigueur en matière de sécurité incendie.

Qu’est-ce que le certificat Q4 ?

Le certificat Q4 est un document qui atteste la conformité d’un établissement recevant du public (ERP) ou d’un établissement recevant des travailleurs (ERT) avec les prescriptions de la règle R4 de l’APSAD (Assemblée Plénière des Sociétés d’Assurances Dommages).

Zoom sur la règle R4 de l’APSAD

L’APSAD est une association qui regroupe les sociétés d’assurances dommages opérant en France. Celle-ci a établi 15 règles qui définissent les normes techniques et organisationnelles à respecter pour la conception, l’installation et la maintenance de diverses solutions de sûreté et de sécurité incendie.

Ces règles servent de référentiel pour les compagnies d’assurances, les organismes de contrôle et les entreprises spécialisées dans la sûreté et la sécurité incendie.

La règle R4 de l’APSAD concerne les installations d’extincteurs mobiles mises en place dans des bâtiments du secteur industriel, commercial ou tertiaire. Celle-ci définit l’ensemble des dispositions à respecter afin d’obtenir le certificat Q4 à la suite de la vérification annuelle.

Quand et comment obtenir un certificat Q4 extincteurs ?

Le certificat Q4 est délivré par une entreprise spécialisée, qui détient obligatoirement la certification APSAD, à la suite d’une vérification périodique qui doit être réalisée chaque année.

Lors de la visite annuelle sur site, le certificateur vérifie le bon fonctionnement des extincteurs portatifs et mobiles et s’assure que l’installation est toujours conforme avec les prescriptions de la règle APSAD R4.

Les critères à respecter pour obtenir le certificat Q4

Le nombre et le type d’extincteurs à prévoir dans l’établissement afin de lutter efficacement contre un incendie sont deux des principaux critères à respecter. 

L’emplacement des dispositifs d’extinction est également pris en compte afin de minimiser le risque et l’importance d’un incendie au sein d’un établissement recevant du public ou des travailleurs.

Les critères à respecter, tels que le nombre et la capacité des extincteurs mobiles, sont déterminés selon le secteur d’activité exercé et les spécificités du bâtiment (nombre de niveaux, secteurs d’activité exercés, locaux à risques, etc.).

Le certificat Q4 est-il obligatoire ?

L’obtention d’un certificat Q4 n’est pas légalement obligatoire. Il n’existe, en effet, aucun texte de loi qui impose aux propriétaires et aux exploitants d’ERP d’obtenir un certificat Q4 pour leur installation d’extincteurs mobiles.

Il est toutefois vivement recommandé de l’obtenir afin de bénéficier de meilleures conditions lors de la souscription d’une assurance incendie.

Le certificat Q4 est fréquemment exigé par les compagnies d’assurances

En raison de leur nature dévastatrice, les incendies sont des sinitres particulièrement redoutés par les compagnies d’assurances.

Afin de limiter les risques et de se rassurer, celles-ci exigent quasi systématiquement de faire réaliser une vérification annuelle des extincteurs mobiles par leurs clients et d’obtenir le certificat Q4. 

Il est important de préciser que cette clause doit être explicitement prévue dans le plan de prévention du contrat d’assurance.

Les risques encourus en cas d’absence de certificat Q4

Si la vérification annuelle des extincteurs mobiles est imposée par l’assureur via une clause dans le contrat d’assurance, l’absence de certificat Q4 à jour peut entraîner certaines pénalités pour l’assuré en cas de sinistre.

En cas d’absence de certificat Q4, l’assureur peut :

  • Appliquer une règle proportionnelle lors du règlement du sinistre (l’assuré touche une indemnité réduite),
  • Appliquer une franchise majorée sur la garantie incendie,
  • Résilier le contrat d’assurance à son échéance.

Il est important de préciser que ces pénalités doivent être explicitement indiquées dans le contrat d’assurance signé par l’assuré.

Différence entre le certificat N4 et le certificat Q4

Le certificat N4 est un autre document dont la fonction est d’attester la conformité d’une installation d’extincteurs mobiles avec les normes de la règle R4 de l’APSAD.

Contrairement au certificat Q4 qui est délivré après chaque visite annuelle, le certificat N4 est délivré lors de la mise en conformité initiale du site concerné. Autrement dit, il s’agit d’un document de conformité qui est délivré lors d’une nouvelle installation ou lorsqu’une installation a été modifiée afin de répondre aux prescriptions de la règle R4 de l’APSAD.

Tout comme la certification Q4, le certificat N4 doit être remis à la suite d’un audit sur site par une entreprise spécialisée qui dispose de la certification APSAD. Cette dernière est délivrée aux professionnels de la sûreté et de la sécurité incendies par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) en collaboration avec l’AFNOR (Association Française de Normalisation.

Bien qu’il ne soit pas légalement obligatoire d’obtenir un certificat Q4 ou N4, il est vivement recommandé de faire réaliser ces certifications par une entreprise spécialisée, telle qu’Anco. Il s’agit avant tout d’une garantie de disposer de dispositifs de lutte contre l’incendie qui permettent de protéger efficacement les personnes et les biens présents dans l’établissement. En outre, le certificat Q4 permet aux exploitants et aux propriétaires d’ERP et d’ERT de bénéficier de meilleures conditions d’indemnisation en cas de sinistre.

Le dossier ERP : guide complet

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Comment faire un dossier ERP

Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments, publics ou privés, dans lesquels des personnes extérieures sont admises. Afin de garantir la sécurité de ces personnes, les propriétaires et les exploitants sont tenus de respecter des règles de sécurité en ERP particulièrement strictes, dont la constitution d’un dossier ERP dans certaines situations spécifiques.

Découvrez quand et comment constituer un dossier ERP ainsi que l’importance de vous faire accompagner par un expert tout au long de vos démarches.

Qu’est-ce qu’un dossier ERP ?

Un dossier ERP est un ensemble de documents techniques et administratifs qui doit être joint à toute demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP.

Quand faut-il constituer un dossier ERP ?

Selon l’article R*111-19-17 du code de la construction et de l’habitation (CCH), chaque demande d’autorisation doit être complétée par un dossier ERP qui contient deux sous-dossiers :

  • Un dossier d’accessibilité ERP qui permet de vérifier la conformité du projet avec les règles d’accessibilité aux personnes handicapées,
  • Un dossier de sécurité ERP permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique.

Le dossier ERP est donc indispensable pour les exploitants et les propriétaires d’ERP qui souhaitent entreprendre des travaux de construction, de rénovation ou encore d’extension.

Les formalités de constitution et de transmission d’un dossier ERP

Le dossier ERP doit être complété de manière précise et complète afin de faciliter le travail de contrôle des autorités compétentes et d’obtenir l’autorisation pour réaliser les travaux.

Le dossier ERP doit être établi en trois exemplaires et adressé par pli recommandé avec demande d’avis de réception à la mairie de la commune dans laquelle les travaux sont envisagés. Il est également possible de déposer le dossier ERP et la demande d’autorisation contre décharge à la mairie.

L’instruction de la demande est réalisée par le maire pour les demandes d’autorisation de travaux. Le délai d’instruction de la demande d’autorisation est de cinq mois à compter du dépôt du dossier.

Lorsque le dossier ERP est incomplet, l’autorité compétente adresse une lettre recommandée au demandeur dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande d’autorisation de travaux. Cette lettre indique les pièces manquantes à transmettre rapidement.

Bon à savoir : le délai d’instruction de cinq mois commence uniquement à courir à compter de la réception de l’ensemble des pièces obligatoires.

Les éléments qui composent le dossier ERP

Découvrez ci-dessous les éléments qui composent le dossier de sécurité ERP et le dossier d’accessibilité ERP.

Les éléments-clés du dossier de sécurité ERP

Les pièces à inclure dans le dossier destiné à la vérification de la conformité aux règles de sécurité incendie en ERP, mentionnées à l’article R. 123-22 du CCH, sont les suivantes :

  • L’imprimé de demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP,
  • Une notice de sécurité ERP permettant de récapituler les dispositions prises pour répondre aux mesures prévues par le règlement de sécurité (matériaux utilisés pour le gros oeuvre, la décoration et les aménagements intérieurs, solutions retenues pour l’évacuation des personnes, moyens de secours, etc.),
  • Un plan de situation ainsi que des plans de masse et de façades qui font ressortir les conditions d’accessibilité des engins de secours, les voies et les emplacements des baies d’intervention pompiers et la présence de tout local occupé par des tiers,
  • Des plans de coupe et des plans de niveaux qui font apparaître, notamment, les largeurs des passages destinés à la circulation du public (dégagements, sorties, escaliers, etc.), les caractéristiques des espaces d’attente sécurisés, les solutions prévues pour l’évacuation des personnes en tenant compte des différents types de handicap,
  • Les éventuelles demandes de dérogations accompagnées des fiches explicatives et de tous les documents utiles à leur justification.

Les éléments-clés du dossier d’accessibilité ERP

Les pièces à inclure dans le dossier ERP destiné à la vérification de la conformité du projet avec les règles d’accessibilité aux personnes handicapées, mentionnées à l’article R*111-19-18 du CCH, sont les suivantes :

  • L’imprimé de demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP,
  • Un plan coté en trois dimensions et à une échelle adaptée qui indique :
    • Les cheminements extérieurs,
    • Les raccordements,
    • Les circuits destinés aux piétons et aux véhicules,
    • Les espaces de manœuvre, de retournement et de repos extérieurs.
  • Un plan coté en trois dimensions et à une échelle adaptée qui indique pour chaque niveau :
    • Les circulations intérieures horizontales et verticales,
    • Les aires de stationnement,
    • Le sens d’ouverture des portes et leur espace de débattement,
    • L’emplacement des appareils sanitaires,
    • Les places de stationnement adaptées et réservées aux personnes handicapées,
    • Les locaux sanitaires destinés au public,
    • Les espaces d’usage, de manœuvre, de retournement et de repos intérieurs.
  • Les plans avant travaux lorsqu’il s’agit d’un bâtiment existant,
  • Une notice explicative précisant comment le projet prend en compte l’accessibilité aux personnes handicapées, en ce qui concerne :
    • Les caractéristiques des équipements techniques et des dispositifs de commande utilisables par le public,
    • Les dimensions des locaux accessibles au public,
    • La nature et la couleur des matériaux et des revêtements de sols, plafonds et murs,
    • Le traitement acoustique des espaces,
    • Le dispositif d’éclairage des parties communes.
  • Les éventuelles demandes de dérogations accompagnées des fiches explicatives et de tous les documents utiles à leur justification.

Pourquoi faire un dossier ERP avec l’aide d’un expert ?

La constitution d’un dossier ERP est une étape essentielle pour garantir le bon déroulement d’un projet de construction, d’aménagement ou de modification d’un ERP.

Il est cependant nécessaire de maîtriser les dispositions réglementaires à respecter en matière d’accessibilité et de sécurité afin de constituer un dossier ERP complet et conforme à la législation en vigueur.

Il est vivement recommandé de faire appel à un professionnel expérimenté, tel qu’Anco, afin de faire un dossier ERP.

Sans un dossier ERP correctement constitué, les autorités compétentes sont incapables de vérifier efficacement la conformité des travaux projetés avec les règles d’accessibilité et de sécurité.

Le propriétaire ou l’exploitant de l’ERP ne peut donc ni recevoir son autorisation de construire, ni débuter les travaux. Cela implique une perte de temps considérable et d’éventuelles pertes financières.

En faisant appel à un expert, le dossier ERP est complet et répond aux exigences des autorités, ce qui permet d’assurer le bon déroulement du projet et des travaux.

Tout savoir sur la notice de sécurité des ERP

Temps de lecture: 5 minutes

La notice de sécurité d'un ERP

Les établissements recevant du public (ERP) sont tenus de respecter des règles particulièrement strictes en matière de sécurité contre l’incendie et la panique. L’une de ces règles consiste à rédiger la notice de sécurité de l’ERP dans le cadre d’une demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce document essentiel afin de garantir la conformité de votre projet avec la législation en vigueur et la sécurité de votre ERP.

Qu’est-ce que la notice de sécurité pour un ERP ?

La notice de sécurité d’un ERP, également appelée notice descriptive de sécurité, est un document à joindre obligatoirement au dossier destiné à la vérification de la conformité aux règles d’accessibilité et de sécurité incendie dans le cadre :

  • D’une demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP (autorisation de travaux) via le formulaire Cerfa n°13824,
  • D’une demande de permis de construire ou de permis d’aménager un ERP via le formulaire Cerfa n°14570.

La notice de sécurité permet aux services instructeurs de vérifier la conformité d’un ERP avec les règles d’accessibilité et de sécurité contre l’incendie et la panique en vigueur.

L’autorité compétente vérifie que la conception et les travaux envisagés permettent les actions suivantes :

  • L’évacuation rapide de la totalité des personnes, ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue nécessaire,
  • L’intervention des secours,
  • La limitation de la propagation de l’incendie.

Comment remplir la notice de sécurité pour un ERP ?

La notice de sécurité d’un ERP doit être remplie de manière précise et complète afin de faciliter le travail de vérification de l’autorité compétente. Le maître d’ouvrage doit dater et signer la notice, mais il peut faire appel à un expert pour la remplir.

La notice de sécurité d’un ERP doit contenir toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension du projet. Celle-ci doit également détailler les mesures prises afin de satisfaire l’ensemble des dispositions réglementaires en matière de sécurité incendie. La plupart de ces dispositions sont détaillées dans l’arrêté du 25 juin 1980.

Voici les principales rubriques qui composent une notice de sécurité pour un ERP.

1. Présentation sommaire du projet

La première rubrique de la notice de sécurité d’un ERP doit contenir une description synthétique du projet, à savoir :

  • L’activité principale et les activités annexes envisagées,
  • Le nombre de niveaux et l’emprise au sol de l’établissement,
  • Le type de projet (construction neuve, aménagement, extension, etc.),
  • Le type de l’ERP (J, L, M, N, O, P, R, S, T, U, V, W, X),
  • La catégorie de l’ERP (1 à 5),
  • Les effectifs (public, personnel et total),
  • La présence de locaux à sommeil.

2. Construction

Cette rubrique concerne l’ensemble des dispositions réglementaires à respecter lors de la conception et de la construction de l’ERP.

Celles-ci sont reprises dans les articles CO1 à CO 61 de l’arrêté du 25 juin 1980 et concernent les éléments suivants :

  • La conception et la desserte des bâtiments,
  • L’isolement par rapport aux tiers,
  • La résistance au feu des structures,
  • Les couvertures,
  • Les façades,
  • La distribution intérieure et le compartimentage,
  • Les locaux non accessibles au public et les locaux à risques particuliers,
  • Les conduits et les gaines,
  • Les dégagements,
  • Les tribunes.

3. Aménagements intérieurs, décoration et mobilier

La troisième rubrique de la notice de sécurité d’un ERP concerne les dispositions réglementaires à respecter pour les aménagements intérieurs, la décoration et le mobilier. Celles-ci sont mentionnées aux articles AM 1 à AM 20 de l’arrêté du 25 juin 1980.

Il est nécessaire de préciser le niveau de réaction et de résistance au feu des éléments suivants :

  • Les revêtements muraux, sol et plafond,
  • Les éléments de décoration,
  • Les tentures, portières, rideaux et voilages,
  • Gros mobiliers, agencement principal, aménagements de planchers en superstructures.

Le classement au feu des matériaux dans les ERP sert de référence pour classer les différents éléments et remplir correctement la notice de sécurité d’un ERP.

4. Désenfumage

Cette rubrique concerne les dispositifs de désenfumage prévus dans l’ensemble de l’ERP. Les règles à respecter sont reprises dans les articles DF 1 à DF 10 de l’arrêté du 25 juin 1980.

Dans la notice de sécurité de l’ERP, il est nécessaire de préciser les locaux et les dégagements qui seront équipés de dispositifs de désenfumage. Il est également important de préciser le type de système de désenfumage prévu pour chaque local (naturel ou mécanique).

5. Chauffage, ventilation, réfrigération, conditionnement d’air, production de vapeur et d’eau chaude sanitaire

La cinquième rubrique de la notice de sécurité d’un ERP permet de démontrer que l’ERP respecte les dispositions réglementaires en matière de chauffage, de conditionnement d’air centralisé et de ventilation. Celles-ci sont détaillées dans les articles CH 1 à CH 58 de l’arrêté du 25 juin 1980.

Il est nécessaire de préciser de nombreux éléments, tels que le mode de chauffage, l’implantation et la puissance des appareils ainsi que la nature et le conditionnement du combustible.

6. Installations aux gaz combustibles et aux hydrocarbures liquéfiés

Les articles GZ 1 à GZ 30 de l’arrêté du 25 juin 1980 indiquent les règles à respecter pour les installations aux gaz combustibles et aux hydrocarbures liquéfiés.

Dans la notice de sécurité de l’ERP, il est nécessaire d’indiquer la nature du combustible, la puissance des appareils et la capacité et la nature des stockages éventuels.

7. Installations électriques et éclairage

Les installations électriques doivent être conformes avec les dispositions réglementaires indiquées dans les articles EL 1 à EL 23 de l’arrêté du 25 juin 1980. Pour l’éclairage, il est nécessaire de respecter les normes des articles EC 1 à EC 15 de l’arrêté.

Au sein de la notice de sécurité de l’ERP, il est nécessaire d’indiquer la localisation des locaux de service électrique présentant un plus haut degré de risque sur les plans. Il est également important de préciser le type d’éclairage de sécurité prévu et ses caractéristiques.

8. Ascenseurs

Si des ascenseurs sont prévus dans l’ERP, il est nécessaire de respecter les normes fixées par les articles AS 1 à AS 11 de l’arrêté du 25 juin 1980.

Lors de la rédaction de la notice de sécurité, il faut indiquer le nombre et le type d’ascenseurs prévus au sein de l’établissement. Il est également nécessaire de préciser l’emplacement des locaux de machinerie.

9. Moyens de secours contre l’incendie

Cette rubrique concerne les moyens de secours contre l’incendie. Les dispositions réglementaires sont indiquées dans les articles MS 1 à MS 75 de l’arrêté du 25 juin 1980.

Il est nécessaire de préciser l’emplacement et les caractéristiques techniques de tous les moyens de secours prévus, comme par exemple :

  • Les moyens d’extinction,
  • Le système de sécurité incendie (SSI),
  • Le système de détection incendie,
  • Le système d’alarme.

La notice de sécurité incendie est un document essentiel pour la constitution d’un dossier spécifique du permis de construire et de l’autorisation de travaux. Il est ainsi vivement recommandé de faire appel à un professionnel expérimenté, tel qu’Anco, afin de garantir le respect des normes en vigueur et le bon déroulement de votre projet.

Tout savoir sur la certification APSAD

Temps de lecture: 5 minutes

Certification APSAD

Afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes dans les bâtiments, il est essentiel de respecter des normes de sécurité incendie très strictes. Cela nécessite de prévoir l’installation de nombreux dispositifs de prévention et de lutte contre l’incendie, mais également de réaliser le contrôle de la sécurité incendie.

La conception, l’installation et la maintenance de ces dispositifs peuvent être réalisées par une entreprise certifiée APSAD.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la certification APSAD afin de garantir votre conformité avec la législation en vigueur en matière de sécurité incendie.

Certification APSAD : définition et champ d’application

La certification APSAD (Assemblée Plénière de Sociétés d’Assurances Dommages) est un label de qualité qui est délivré par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) en collaboration avec l’AFNOR (Association Française de Normalisation) à des entreprises spécialisées dans la sûreté et la sécurité incendie.

Quel est l’objectif de la certification APSAD ?

La certification APSAD permet d’attester de la qualité des services rendus par les entreprises spécialisées dans la conception, la fourniture, l’installation et la maintenance de solutions de sûreté et de sécurité incendie.

Autrement dit, la certification APSAD permet aux professionnels de démontrer qu’ils disposent des compétences techniques, des moyens et de l’organisation nécessaires pour offrir des prestations hautement qualitatives à leurs clients en matière de sûreté et de sécurité incendie.

La certification APSAD est-elle obligatoire ?

Il est important de préciser que la certification APSAD n’est pas légalement obligatoire. Il n’existe, en effet, aucun texte réglementaire qui impose aux professionnels d’être certifiés ou aux clients de faire appel à un installateur certifié APSAD.

De plus en plus de compagnies d’assurances demandent cependant à leurs clients de faire appel à un professionnel certifié. Celles-ci proposent généralement des conditions plus avantageuses en contrepartie, telles qu’une couverture plus étendue ou une remise sur la prime d’assurance.

Les produits et services concernés par la certification APSAD

La certification APSAD couvre de nombreux produits et services destinés à la sécurité incendie et à la sûreté, dont notamment :

  • Les solutions de télésurveillance et de vidéosurveillance,
  • Les fermetures coupe-feu,
  • Les extincteurs portatifs et mobiles,
  • Les systèmes de détection automatique d’incendie,
  • Les systèmes d’extinction automatique à eau de type Sprinkler.

Les 15 règles APSAD

Les 15 règles APSAD

Les règles APSAD sont des référentiels qui définissent les normes techniques et organisationnelles à respecter pour obtenir la certification APSAD. Il existe actuellement 15 règles APSAD qui concernent la sécurité incendie et la sûreté.

Les règles APSAD incendie

Il existe 11 règles APSAD qui concernent directement la sécurité incendie dans les bâtiments.

APSAD R1 : extinction automatique à eau de type Sprinkler

Cette règle définit l’ensemble des dispositions à respecter pour la conception et l’installation de systèmes d’extinction automatique à eau de type Sprinkler. Le référentiel fournit divers éléments-clés, tels que le matériel à prévoir et les méthodes à utiliser pour tester le système d’extinction.

APSAD R4 : extincteurs portatifs et mobiles

Ce référentiel indique l’ensemble des règles à suivre pour l’installation d’extincteurs portatifs et mobiles dans le bâtiment. Il s’agit notamment du nombre et du type d’extincteurs à prévoir pour lutter efficacement contre un incendie.

APSAD R5 : robinets d’incendie armés et postes d’incendie additivés

Cette règle permet de définir les différentes caractéristiques techniques du matériel et les zones où installer des robinets d’incendie armés dans le bâtiment. Certaines normes sont également à suivre concernant la maintenance et la vérification périodique de ces installations de lutte contre l’incendie.

APSAD R6 : maîtrise du risque incendie et du risque industriel

Ce référentiel définit l’ensemble des moyens matériels dont une entreprise a besoin pour assurer la maîtrise du risque incendie et du risque industriel efficacement. Celui-ci précise également les moyens humains nécessaires, c’est-à-dire la détermination des équipes d’intervention et les missions de chacune d’entre elles en cas d’incendie.

APSAD R7 : détection automatique d’incendie

Cette règle définit les exigences techniques minimales du système de détection automatique d’incendie. L’objectif est de détecter le début d’un incendie le plus rapidement possible afin de prendre les mesures nécessaires pour stopper sa propagation ou procéder à une évacuation.

APSAD R11 : analyse de risque et de vulnérabilité incendie

Ce référentiel définit les règles à suivre pour réaliser des missions d’évaluation de risque et de vulnérabilité incendie dans certains types d’établissements (agricoles, industriels, etc.).

APSAD R12 : extinction automatique à mousse à haut foisonnement

Cette règle définit les normes de conception et d’installation des systèmes d’extinction automatique à mousse à haut foisonnement. Il s’agit d’équipements de lutte contre l’incendie qui permettent d’éteindre les feux dans les locaux clos ou encombrés.

APSAD R13 : extinction automatique à gaz

Ce référentiel définit les exigences à respecter pour la conception, l’installation et la maintenance des systèmes d’extinction automatique à gaz.

APSAD R15 : ouvrages séparatifs coupe-feu

Cette règle APSAD définit l’ensemble des normes à respecter en matière de construction d’ouvrages séparatifs coupe-feu dans le bâtiment afin de limiter la propagation de l’incendie. Il peut s’agir d’un compartiment à l’épreuve du feu, de murs séparatifs ordinaires ou encore de murs coupe-feu.

APSAD R16 : fermetures coupe-feu

Ce référentiel indique les règles à respecter concernant la conception et l’installation de fermetures coupe-feu dans le bâtiment.

APSAD R17 : désenfumage naturel

Cette règle APSAD incendie définit les normes à respecter pour la conception et l’installation des systèmes de désenfumage naturel. Ceux-ci sont destinés à l’évacuation des fumées et de la chaleur en cas d’incendie.

Les règles APSAD sûreté

En matière de sûreté, il existe trois référentiels APSAD.

APSAD R31 : télésurveillance

Ce référentiel APSAD définit l’ensemble des normes techniques et organisationnelles des stations de télésurveillance d’un site.

APSAD R81 : détection d’intrusion

Cette règle APSAD définit les exigences techniques minimales que doivent posséder les systèmes de détection d’intrusion ainsi que la méthodologie de conception de ceux-ci.

APSAD R82 : vidéosurveillance

Ce référentiel APSAD définit les normes à respecter pour la conception, l’installation et la maintenance des systèmes de vidéosurveillance.

La règle APSAD mixte

La règle APSAD R8 est une règle mixte qui permet la surveillance des risques opérationnels. Celle-ci concerne les risques d’incendie, les risques de malveillance et les incidents techniques divers.

L’objectif est de prévoir les moyens humains, organisationnels et techniques nécessaires pour prévenir tous les types de risques et d’intervenir de façon rapide et efficace en cas d’incident pouvant porter préjudice aux biens et aux personnes.

Les niveaux de certification APSAD

Il existe trois niveaux de certification APSAD :

  • Niveau de certification APSAD P2 : prévention et gestion des risques courants,
  • Niveau de certification APSAD P3 : prévention et gestion des risques lourds,
  • Niveau de certification APSAD P5 : prévention et gestion des risques très lourds.

Le niveau de certification P3 est généralement demandé par les assureurs pour les établissements qui présentent certains risques spécifiques.

Les banques, les bijouteries et les entreprises présentant un risque d’incendie plus élevé sont notamment concernées.