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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

Les diagnostics techniques immobiliers obligatoires en promotion immobilière

Temps de lecture: 3 minutes

Quel est le diagnostic technique immobilier obligatoire ?

Les promoteurs immobiliers ont l’obligation de faire réaliser plusieurs contrôles sur les biens mis en vente dans le cadre d’une opération de commercialisation d’une promotion immobilière.

Découvrez quels sont les diagnostics techniques immobiliers obligatoires pour la vente d’un bien, que ce soit sur plans ou achevé.

Qu’est-ce qu’un diagnostic immobilier ?

Un diagnostic immobilier, également appelé diagnostic technique, est un contrôle réalisé par un diagnostiqueur professionnel de certaines caractéristiques d’un bien immobilier.

Le vendeur d’un bien destiné à la vente a l’obligation de faire réaliser plusieurs diagnostics immobiliers et de les remettre à l’acquéreur. Ces derniers sont regroupés dans le dossier de diagnostic technique (DDT) qui est annexé à la promesse de vente.

Le DDT a été rendu obligatoire afin de protéger et de mieux informer les acquéreurs concernant les éventuels risques pour leur santé et leur sécurité.

Les diagnostics techniques immobiliers obligatoires en cas de vente en promotion immobilière

Lors de la vente d’un bien immobilier dans le cadre d’une promotion immobilière, le promoteur peut vendre sur plans (VEFA) ou vendre un bien achevé neuf.

La liste des diagnostics techniques immobiliers obligatoires varie en fonction du type de vente réalisée.

Les diagnostics immobiliers obligatoires en cas de vente sur plans

Lorsque la vente s’effectue sur plans, le promoteur est tenu de délivrer un nombre limité de diagnostics immobiliers au moment de la livraison de l’ouvrage.

1. Le diagnostic de performance énergétique

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour la vente de n’importe quel type de bien immobilier. Le DPE indique la consommation énergétique du bien ainsi que le taux d’émission de CO2.

Ce diagnostic technique a une durée de validité de 10 ans, sauf en cas de modifications importantes réalisées dans le bien.

2. L’état des risques et pollutions

L’état des risques et pollutions (ERP) est un diagnostic qui permet d’informer l’acquéreur des risques et pollutions auxquels le bien est exposé. Il peut s’agir de risques naturels, technologiques, sismiques ou encore miniers.

Toutes les constructions situées dans une commune visée par un arrêté préfectoral ou dans une des listes des risques prévisibles doivent être contrôlées.

L’ERP doit avoir moins de six mois au moment de l’acte de vente ou de la promesse de vente.

3. Le diagnostic bruit

Le diagnostic bruit, également appelé état des nuisances sonores aériennes, est obligatoire pour la vente de tout immeuble situé dans une zone exposée au bruit d’aéroport.

Ce diagnostic doit avoir moins de six mois au moment de l’acte de vente ou de la promesse de vente.

Les diagnostics immobiliers obligatoires en cas de vente d’un bien immobilier achevé

Dans le cadre de la vente d’un bien immobilier achevé en promotion immobilière, certains diagnostics supplémentaires doivent être ajoutés dans le DDT.

1. L’état relatif à la présence de termites

Le diagnostic termites renseigne l’acquéreur d’un bien sur la présence ou non de termites. Celui-ci est obligatoire si le bien est situé dans une région géographique à risque visée par un arrêté préfectoral.

Le diagnostic termites doit avoir moins de six mois au moment de la promesse de vente ou de l’acte de vente afin d’être valide.

2. Le diagnostic loi Carrez

Ce diagnostic est obligatoire pour tous les biens en copropriété, qu’il s’agisse d’un lotissement ou d’un immeuble. Celui-ci renseigne avec précision la superficie du lot acheté par l’acquéreur au sein de la copropriété.

Le diagnostic loi Carrez a une validité permanente.

Notez que des sanctions sont prévues si l’un de ces diagnostics immobiliers obligatoires n’est pas réalisé et transmis à l’acquéreur au bon moment. Ce dernier peut faire résilier le contrat de promotion immobilière ou demander une diminution du prix de vente.

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Tout savoir sur le contrôle réglementaire d’un groupe électrogène

Temps de lecture: 3 minutes

Réalisation du contrôle réglementaire d'un groupe électrogène

Les textes de loi portant sur la réglementation des installations électriques imposent une maintenance et un entretien régulier des groupes électrogènes.

Pour ce faire, le contrôle réglementaire des groupes électrogènes doit être effectué de manière périodique par le chef d’établissement, tel que cela est prescrit à l’article 53 du décret du 14 novembre 1988.

Contrôle réglementaire des groupes électrogènes : ce que dit la loi

Les groupes électrogènes de sécurité sont concernés par plusieurs références réglementaires qui ont pour vocation d’en garantir le bon fonctionnement. Parmi celles-ci, se trouvent :

  • Le décret du 14 novembre 1988 (articles 47 et 53),
  • L’arrêté du 19 novembre 2001 relatif au Règlement de Sécurité ERP (articles EL5, EL7, EL8 et EL18),
  • La circulaire DHOS/E4 n° 2006-383 du 08 août 2006,
  • L’arrêté type Rubrique n° 2910 pour les groupes dont la puissance thermique maximale se situe entre 2 MW et 20 MW.

Les modalités de contrôle des groupes électrogènes de sécurité

Les textes de loi précédemment cités expliquent les modalités de contrôle réglementaire des groupes électrogènes. Ces derniers doivent faire l’objet de maintenances régulières effectuées par des agents qualifiés rattachés à un organisme accrédité par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC).

En outre, les groupes électrogènes doivent être entretenus régulièrement et être soumis à des essais selon une périodicité minimale fixée par la loi :

  • Une vérification du niveau d’huile, d’eau et de combustible, ainsi que du dispositif de réchauffage du moteur et de l’état de la source utilisée pour le démarrage doit être réalisée tous les 15 jours,
  • Un essai de démarrage automatique avec une charge minimale de 50 % de la puissance du groupe électrogène pendant une durée minimale de 30 minutes doit être effectué tous les mois.

À noter que les interventions décrites ci-dessus doivent être consignées dans un document annexé au registre prévu au Chapitre 3 de l’article 5 du décret du 14 novembre 1988.

La réglementation des groupes électrogènes dans les ERP

Au sens de la réglementation des ERP, les groupes électrogènes doivent répondre à plusieurs obligations majeures.

L’installation dans un local réglementaire

Les groupes de sécurité doivent être installés dans un local réglementaire. En effet, l’accès au local doit être réservé au personnel qualifié et doit être facilement identifiable par les services de secours.

Quant au local, ce dernier doit être largement ventilé sur l’extérieur et disposer d’éclairages de sécurité par bloc autonome, ainsi que d’un extincteur de classe B, entre autres choses.

LE SAVIEZ-VOUS ? 

Quand un groupe électrogène est implanté dans un sous-sol, un conduit de ventilation doit être installé pour faciliter l’action des pompiers. Quand un réservoir de carburant est intégré au groupe électrogène, les canalisations de fuel doivent être fixes et étanches et une évacuation de trop-plein doit être prévue à l’extérieur du local.

Bruit et utilisation du groupe électrogène

Parfois, le contrôle réglementaire des groupes électrogènes permet de vérifier un autre point : l’insonorisation des équipements. En effet, cet aspect ne peut être négligé lorsque les installations se trouvent en ville ou à proximité d’habitations.

Rappelons que l’utilisation de groupes électrogènes en milieu urbain ou à proximité de voisinage est soumise à la réglementation sur le bruit. Cela est d’ailleurs le cas pour tout engin équipé d’un moteur thermique.

Ainsi, il est interdit d’utiliser des outils à moteur bruyant en-dehors des horaires suivants : 

  • De 8 heures 30 à midi et de 14 heures 30 à 19 heures 30 du lundi au vendredi, 
  • De 9 heures à midi et de 15 heures à 19 heures le samedi, 
  • De 10 heures à midi le dimanche.

De manière globale, faire effectuer un contrôle réglementaire des groupes électrogènes dans les locaux de l’entreprise n’exclut pas la possibilité de procéder à une vérification initiale des installations électriques.

Tout savoir sur le diagnostic de conformité électrique pour le télétravail

Temps de lecture: 2 minutes

Employé qui a eu le diagnostic de conformité électrique pour le télétravail

Depuis la pandémie de Covid-19, de plus en plus d’employés sont en télétravail. Pour l’employeur, s’assurer que les installations électriques du bureau où est exercée l’activité professionnelle du salarié en télétravail sont aux normes est important.

Pour ce faire, dans certains cas, l’employeur est tenu de faire réaliser un diagnostic de conformité électrique pour le télétravail. Cette formalité légale veille à la mise en œuvre des prescriptions de sécurité et est requise pour tous les travaux de rénovation électrique.

Qu’est-ce que le diagnostic de conformité électrique pour le télétravail ?

Les employés qui télétravaillent doivent pouvoir le faire dans des conditions de sécurité optimales.

Afin de s’assurer que l’installation électrique présente dans le domicile du salarié n’est pas vieillissante, inadaptée ou défectueuse, l’employeur doit faire établir un diagnostic de conformité électrique pour le télétravail.

La réalisation de ce diagnostic permet de garantir que les prescriptions de sécurité concernant l’installation électrique sont bien respectées :

  • Répertorier les éventuelles anomalies constatées dans l’espace professionnel que le salarié a aménagé à son domicile,
  • Dresser le bilan des risques encourus,
  • Préconiser une contre-visite dans les six mois en cas de travaux et de risques avérés pour la sécurité du travailleur à distance.

Le diagnostic de conformité électrique : une garantie de sécurité pour le télé-travailleur mais aussi pour l’employeur

Le diagnostic d’installation électrique, valable deux ans à partir de la date de sa réalisation, est un gage de sécurité pour le salarié qui télétravaille et pour l’employeur. En effet, même si l’employé travaille à distance depuis son domicile, l’employeur est tenu d’en assurer la sécurité.

Afin d’apporter la preuve que l’installation électrique liée au poste de travail du salarié est conforme à la réglementation, l’employeur doit passer par un inspecteur Consuel qualifié.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Consuel, pour Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité, est l’organisme  d’utilité publique qui assure le contrôle des installations électriques en France.

Consuel est également le nom donné aux attestations de conformité, qui sont de quatre niveaux (jaune, bleu, vert et violet). C’est une attestation Consuel jaune, destinée aux installations électriques à usage domestique, qui est délivrée dans le cadre d’un diagnostic de conformité électrique pour le télétravail.

Un diagnostic obligatoire et des sanctions en cas de manquement

Le diagnostic de conformité électrique pour le télétravail est obligatoire dans deux cas :

  1. La mise en service d’une nouvelle installation (construction d’une maison ou mise en place d’une première installation électrique),
  2. La rénovation d’une installation électrique ou la mise en place d’une installation permettant de produire de l’électricité de manière autonome.

En cas d’absence de diagnostic, l’employeur encourt une amende de 750 € par salarié. Il va de soi que la sécurité du travailleur fait partie de l’une des priorités absolues de l’employeur, qui s’expose à de graves conséquences en cas d’accident du salarié sur son lieu de travail.

Quel est le coût du diagnostic de conformité électrique pour le télétravail ?

Le coût d’un diagnostic électricité en télétravail (Consuel jaune) s’élève à 125,82 € TTC si le formulaire de visite est adressé au format numérique et 127,10 € au format papier. Cette somme doit être réglée par l’employeur.

Les principes de base pour construire une maison écologique

Temps de lecture: 3 minutes
Comment construire une maison écologique ?

Une maison écologique est une construction qui est conçue et fabriquée de manière à réduire au minimum son impact sur l’environnement. Ces maisons sont construites à partir de matériaux non toxiques qui permettent de réaliser des économies d’énergie au quotidien.

Découvrez les principes de conception et quelques astuces pour construire une maison écologique dans les règles de l’art.

Quelles sont les étapes pour construire une maison écologique ?

Plusieurs étapes sont à respecter pour la construction d’une maison : la conception, la construction et le choix des équipements.

Il est cependant nécessaire d’observer certaines règles spécifiques pendant chaque étape afin que la maison soit écologique.

La conception de la maison

L’étape de conception est essentielle si vous souhaitez que votre future maison soit écologique. Dès l’élaboration des plans, vous devez veiller à ce que la construction s’adapte intelligemment aux caractéristiques naturelles de son environnement.

Cela se traduit principalement par l’étude des conditions climatiques, de l’ensoleillement et de la topographie du terrain.

En fonction des résultats obtenus, vous pouvez déterminer :

  • L’emplacement et l’orientation de la maison sur la parcelle afin de limiter les éventuels impacts négatifs des conditions météorologiques,
  • L’agencement des pièces et le nombre d’ouvertures à prévoir afin de profiter de la lumière naturelle et de l’apport de chaleur des rayons du soleil,
  • La mise en place de puits de lumière afin de limiter l’usage de l’électricité,
  • La plantation d’arbres à des endroits stratégiques afin de lutter contre le vent ou créer des zones ombragées,
  • Etc.

La construction d’une maison écologique

Les travaux de construction de la maison sont idéalement écologiques et planifiés de manière à réduire les déchets au strict minimum.

Il est également indispensable d’apporter la plus grande attention au choix des matériaux utilisés. Vous devez opter pour des matériaux permettant de réduire votre consommation d’énergie. Ces derniers doivent être d’origine naturelle, ne pas libérer de polluants et être fabriqués localement, dans la mesure du possible.

Parmi les matériaux les plus couramment utilisés pour construire une maison écologique, nous pouvons citer :

  • Le bois qui est le matériau de prédilection dans la construction écologique car il s’agit d’une ressource renouvelable disponible localement. Celui-ci dispose également de propriétés isolantes remarquables,
  • La chaux est généralement utilisée pour remplacer le béton, peindre et enduire les murs. Il s’agit d’un matériau non toxique et au prix abordable,
  • La paille est un matériau qui permet d’isoler efficacement et écologiquement la maison.

Les matériaux qui ont des effets néfastes sur la santé et dont le processus de recyclage est complexe, tel que le PVC, sont à éviter.

Le choix des équipements

Il existe de nos jours de nombreuses solutions écologiques permettant de répondre aux besoins en eau, en électricité et en chauffage.

Vous pouvez récupérer l’eau de pluie en installant une citerne reliée à votre toiture. L’eau n’est pas potable, mais vous pouvez l’utiliser pour le nettoyage, l’arrosage de vos plantes ou pour votre chasse d’eau.

Privilégiez une source d’énergie renouvelable pour le chauffage et la production d’eau chaude. Vous pouvez installer une pompe à chaleur géothermique qui récupère les calories dans le sol ou un modèle air-eau qui puise les calories dans l’air. Les poêles à bois sont une autre option particulièrement appréciée pour le charme que ceux-ci confèrent à l’intérieur.

Pour la production d’électricité, la meilleure solution est de faire installer des panneaux solaires.

Quelques astuces écologiques pour une maison verte

Voici quelques astuces simples et rapides à mettre en place pour rendre votre habitation plus verte :

  • Installez des aérateurs sur vos robinets afin de réduire le débit de l’eau,
  • Transformez vos déchets organiques en compost,
  • Triez tous vos déchets,
  • Installez un thermostat intelligent afin d’adapter la température ambiante en fonction de vos besoins réels,
  • Améliorez l’isolation de votre toiture,
  • Végétalisez vos murs,
  • Utilisez des ampoules LED.

Questions fréquentes sur la construction d’une maison écologique

Quel est le matériau le plus écologique pour la construction d’une maison ?

Pour construire une maison écologique, les matériaux naturels, recyclables, ou ceux ne produisant pas d’énergie polluante sont ceux à privilégier. Le bois est l’un des plus courants, mais le chanvre est le matériau le plus écologique pour construire une maison.

Quels sont les aspects à prendre en compte pour favoriser la construction d’une maison écologique ?

Consommation d’eau, consommation d’énergie et gestion des déchets sont les trois facteurs qui contribuent au caractère écologique d’une maison.

Quelles sont les garanties obligatoires en promotion immobilière ?

Temps de lecture: 3 minutesQuelles garanties existent lors d'une promotion immobilière ?

La commercialisation d’un programme immobilier est une activité économique consistant à construire des biens immobiliers neufs dans le but de les vendre à des acquéreurs.

Lors de l’achat d’un bien neuf via un promoteur immobilier, vous bénéficiez de plusieurs garanties durant la phase de construction, mais également après la réception des travaux.

Découvrez quelles sont les couvertures offertes par ces garanties obligatoires dans le cadre d’une opération de promotion immobilière.

Les garanties en promotion immobilière avant la livraison du bien

Il existe deux types de garanties avant la livraison d’un bien acheté en promotion immobilière : la garantie d’achèvement et la garantie de remboursement.

Celles-ci partagent le même objectif de protection de l’acquéreur durant la phase de construction. Le promoteur immobilier a l’obligation légale de souscrire l’une de ces deux garanties.

La garantie financière d’achèvement

La garantie financière d’achèvement est souscrite par le promoteur immobilier auprès d’une compagnie d’assurance ou d’une banque.

Cette garantie permet d’assurer l’achèvement des travaux en cas d’une éventuelle défaillance du promoteur.

Si ce dernier n’est pas en mesure de poursuivre les travaux (manque d’argent, faillite, etc.), l’établissement tiers qui s’est porté garant assure la prise en charge financière du reste des travaux de construction.

L’acquéreur a donc l’assurance d’obtenir son logement comme convenu dans le contrat de vente.

La garantie de remboursement

Le promoteur immobilier peut préférer souscrire une garantie de remboursement auprès d’un établissement financier. Celle-ci assure l’acquéreur d’obtenir le remboursement des sommes déjà versées si le promoteur n’est pas en mesure de poursuivre le chantier.

Le principal inconvénient de la garantie de remboursement est que l’acquéreur n’obtient pas le logement et que le contrat de vente est annulé.

Les garanties en promotion immobilière après la réception des travaux

La réception des travaux est une étape déterminante dans le cadre de l’achat d’un bien en promotion immobilière.

C’est à partir de ce moment que l’acquéreur commence à bénéficier de garanties liées à la bonne exécution des travaux et aux éventuelles malfaçons.

La garantie de parfait achèvement : couverture pendant la première année

L’acquéreur bénéficie de la garantie de parfait achèvement pendant l’année qui suit la livraison de son bien.

Cette garantie impose au promoteur constructeur de réparer les malfaçons et les désordres constatés par l’acquéreur durant la première année d’occupation du bien.

L’acquéreur peut notifier les défauts immédiatement visibles sous forme de réserves mentionnées sur le procès-verbal de réception des travaux. Certains défauts apparaissent cependant après un certain temps d’occupation. Dans ce cas, l’acquéreur peut alerter le promoteur et demander la réparation via un courrier recommandé.

La garantie biennale : couverture de deux ans sur le second œuvre

La garantie biennale couvre les malfaçons du second œuvre pendant deux ans à compter de la date de livraison du bien.

Il peut s’agir de défauts constatés sur :

  • Les menuiseries,
  • La chaudière,
  • La tuyauterie,
  • La douche,
  • Les revêtements de sol,
  • Etc.

Le promoteur a l’obligation de réparer ou de remplacer tous les éléments défaillants. Les équipements qui présentent un dysfonctionnement causé par une mauvaise utilisation ou un manque d’entretien de l’acquéreur ne sont pas couverts.

La garantie décennale : couverture de 10 ans sur les malfaçons

La garantie décennale intervient pendant 10 ans à compter de la livraison du bien en cas de malfaçons constatées sur le gros œuvre.

L’acquéreur est couvert contre les malfaçons qui :

  • Mettent en péril la solidité du bâtiment,
  • Rendent le logement inhabitable ou impropre à l’usage prévu.

Pour en savoir plus sur la promotion immobilière :

Quelles sont les différences entre le mortier et le béton ?

Temps de lecture: 3 minutes

Comprendre la différence entre le mortier et le béton

Le mortier et le béton sont deux matériaux de construction systématiquement utilisés sur chantier. Il est très courant que ceux-ci soient confondus en raison de leur composition quasiment identique.

Il existe cependant de nombreuses différences à connaître entre le béton et le mortier afin d’assurer la construction d’un ouvrage stable et solide.

Découvrez quelles sont les différences entre le mortier et le béton.

Les différences entre le mortier et le béton

Avant de parler des différences entre le mortier et le béton, il est important de mentionner leur point commun principal : le ciment.

Le ciment : ingrédient essentiel pour faire du mortier ou du béton

Le ciment est un liant hydraulique utilisé sous forme de poudre grise. Il s’agit d’un des constituants indispensables pour faire du béton ou du ciment.

Une fois mélangé à de l’eau, le ciment forme une pâte qui sèche et durcit progressivement afin d’assembler plusieurs éléments entre eux.

Son rôle est essentiel dans la fabrication de mortier ou de béton puisque ce liant fait office de colle qui relie les constituants entre eux. Sans ciment, ces matériaux de construction n’ont aucune résistance.

Le mortier : mélange de ciment, de sable et d’eau

Le mortier est un matériau de fabrication indispensable sur tous les chantiers de construction. Celui-ci est fabriqué à partir d’eau, de sable et de ciment.

Une fois les différents constituants mélangés, vous obtenez une pâte qui va durcir progressivement. Contrairement au béton, le mortier ne possède pas une résistance mécanique très importante.

Son utilisation se limite donc aux travaux de second œuvre, comme par exemple :

  • Assembler des matériaux (briques, carrelages, parpaings, etc.),
  • Réaliser des chapes,
  • Faire des scellements,
  • Réaliser des enduits de façades,
  • Etc.

Le béton : mélange de ciment, d’eau, de sable et de graviers

Le béton est un matériau très proche du mortier dans sa composition. L’unique différence est l’ajout de graviers dans la préparation. Ces granulats permettent d’apporter au béton une résistance mécanique largement supérieure à celle du mortier.

Une fois que les différents constituants sont mélangés entre eux, le ciment remplit son rôle de liant. Lorsque celui-ci sèche et durcit, les composants sont agglomérés entre eux.

Plus qu’un simple matériau d’assemblage, le béton sert à réaliser des éléments structurels permettant d’assurer solidité et robustesse aux ouvrages.

Voici quelques exemples concrets d’utilisation du béton sur un chantier :

  • Couler une dalle,
  • Construire des colonnes, des poutres, des planchers,
  • Faire un plancher,
  • Ériger un mur,
  • Etc.

Différences entre le mortier, le béton et le ciment : tableau comparatif

Voici un tableau récapitulatif vous permettant de facilement différencier le béton, le mortier et le ciment :

 

Ciment

Mortier

Béton

Composition

  • Argile
  • Calcaire
  • Ciment
  • Sable
  • Eau
  • Ciment
  • Sable
  • Eau
  • Graviers

Utilisation

Ingrédient de préparation du mortier et du béton

Réaliser des travaux de second œuvre

Réaliser des travaux de gros œuvre qui requièrent une très grande résistance mécanique

Les variétés disponibles

  • Ciment Portland
  • Ciment Portland composé
  • Ciment composé
  • Ciment de haut fourneau
  • Mortier d’assemblage
  • Mortier de scellement
  • Mortier d’enduit
  • Mortier d’imperméabilisation
  • Mortier réfractaire
  • Béton lourd
  • Béton léger
  • Béton hautes performances
  • Béton fibré
  • Béton décoratif

Questions fréquentes sur les différences entre le béton, le mortier et le ciment

Quelle est la différence entre du béton et du mortier ?

Béton et mortier sont tous deux faits avec du ciment qui est un liant. Le ciment devient du mortier mélangé à du sable fin et devient du béton mélangé à du sable et des graviers.

Quand utiliser du béton ou du mortier ?

Le béton est utilisé pour construire des structures qui nécessitent une grande résistance mécanique. Le mortier est utilisé pour lier les éléments de maçonnerie.