Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.
Un coordonnateur Sécurité et Protection de la santé (SPS) doit obligatoirement être désigné par le maître d’ouvrage dès que plus de deux entreprises différentes travaillent sur un même chantier.
Sa mission est de veiller à la sécurité et à la protection de tous les intervenants travaillant sur un chantier de construction.
Découvrez ci-dessous si le coordonnateur SPS pratique un coût horaire ou quels sont les tarifs moyens qu’il pratique afin d’assurer le bon déroulement et la sécurité d’un chantier.
Quel est le coût horaire d’un coordonnateur SPS ?
Le coordonnateur SPS est libre de fixer lui-même ses tarifs. La plupart des professionnels facturent leur intervention aux clients de l’une des deux manières suivantes :
Sous forme d’un forfait par visite,
Sous forme d’un pourcentage du coût total des travaux.
Coût du forfait par visite d’un coordonnateur SPS
Lorsqu’un professionnel de la construction qualifié gère déjà la supervision des travaux sur le chantier, la mission du coordonnateur SPS est beaucoup plus concise. Dans ce cas, le professionnel propose un tarif sous forme de forfait.
Le prix forfaitaire moyen par visite sur chantier est compris entre 300 et 360 €.
Dans le cadre de la construction d’une maison individuelle, comptez entre 700 et 1 500 € pour l’intervention d’un coordonnateur SPS expérimenté.
Coût du coordonnateur SPS sous forme de pourcentage
Lorsque le coordonnateur SPS assume plus de responsabilités par rapport à la supervision des travaux sur le chantier, il facture son intervention sous forme d’un pourcentage du coût total des travaux.
Les honoraires perçus par le professionnel varient entre 1 et 4 % du montant total des travaux.
Le pourcentage retenu varie selon plusieurs facteurs déterminants :
La durée des travaux,
La complexité des opérations,
Le contenu et l’étendue de la mission du coordonnateur SPS,
Les frais engagés par le coordonnateur SPS pour mener à bien sa mission.
Les tarifs pratiqués varient sensiblement d’un professionnel à l’autre. Il est donc important de demander plusieurs devis afin de faire fonctionner la concurrence et obtenir le meilleur tarif.
Comment devenir coordonnateur SPS ?
Il n’existe aucune étude universitaire spécifique pour devenir coordonnateur SPS.
N’importe quel professionnel du BTP ou du génie civil jouissant d’au moins cinq ans d’expérience peut prétendre à cette fonction. Les personnes disposant d’un niveau Bac +2 à Bac +5 en bâtiment peuvent également envisager de devenir coordonnateur SPS.
Le candidat répondant à l’une de ces deux contraintes doit ensuite suivre une formation d’environ 12 jours auprès d’un organisme certifié en coordination SPS.
Durant cette formation, le candidat est formé sur les points suivants :
Les textes législatifs et réglementaires à respecter durant sa mission de coordination SPS,
La mise en œuvre de toutes les mesures de coordination SPS durant les phases de conception et de réalisation des travaux.
Le candidat passe ensuite un examen devant un jury qui évalue sa maîtrise des connaissances en coordination SPS. Une attestation de compétence est délivrée en cas d’avis favorable du jury.
L’importance du coordonnateur SPS pour sécuriser un chantier
Bien qu’il s’agisse d’une dépense supplémentaire, l’intervention d’un coordonnateur SPS est cruciale pour le bon déroulement des travaux sur un chantier.
Le contrôle du chantier de construction est une étape indispensable à la bonne exécution de ce dernier.
Un contrôle est requis non seulement pour s’assurer de la qualité des travaux, de la sécurité sur le chantier, mais également pour garantir le respect des délais et du budget alloué à ce dernier.
Découvrons quels sont les différents points qui doivent faire l’objet d’une attention particulière lors de ce contrôle.
Pourquoi réaliser un contrôle du chantier de construction ?
Garant du bon déroulement des travaux, le maître d’ouvrage doit veiller au respect des normes en vigueur, notamment pour des raisons de sécurité.
En effectuant un contrôle du chantier de construction, le maître d’ouvrage s’assure de la conformité du chantier par rapport au cahier des charges.
Cette action est, en effet, indispensable car celle-ci garantit une conception, une réalisation et une livraison conformes aux attentes du client. La conformité du chantier est évaluée en s’appuyant sur les documents suivants :
Les notes de service,
Les procès-verbaux,
Les bons de commande,
Les bons de paiement,
Etc.
Comment s’organise un contrôle de chantier ?
Un contrôle de chantier de construction se traduit par des visites prévues sur le chantier de manière échelonnée. Les visites sont effectuées en présence du maître d’ouvrage ou du contrôleur qu’il a désigné.
Un contrôle de chantier se décline en plusieurs visites dont l’objectif consiste à vérifier la conformité des différents sujets d’étude :
Le contrôle des éléments des constituants de base de l’ouvrage,
Le contrôle de fabrication des produits utilisés,
Le contrôle des produits ou des matériaux mis en œuvre,
La réception du chantier.
À noter que le contrôle d’un chantier de construction peut s’effectuer à plusieurs niveaux.
Le contrôle interne d’un chantier de construction
Le contrôle est effectué directement par les entreprises de construction selon des procédures définies en interne.
Le contrôle externe d’un chantier de construction
Le contrôle est effectué à la demande de l’entreprise de construction par une société tierce qui validera ou non le contrôle interne de cette même entreprise.
Le contrôle extérieur d’un chantier de construction
Le contrôle est demandé par le maître d’œuvre afin d’effectuer des vérifications inattendues. Ces dernières ont pour vocation de valider ou d’infirmer le contrôle externe de l’entreprise.
Différents contrôleurs de chantier sur les sites de construction
Les contrôleurs de chantier ont généralement une spécialité dans laquelle ils interviennent exclusivement.
Un contrôle de chantier de construction peut, en effet, être réalisé afin d’attester de la conformité d’un élément particulier au regard des normes en vigueur.
Le contrôle sur béton : étude de formulation et de convenance du béton, essais sur béton frais et durci,
Le contrôle de terrassement : pilotage des planches d’essai, contrôle de conformité des matériaux, contrôle de mise en œuvre,
Le contrôle de voirie : audit des centrales d’enrobés, contrôle de conformité des matériaux, contrôle de fabrication,
Le contrôle de fondation : auscultation sonique, auscultation mécanique, auscultation réflexive, essais de chargement dynamique,
Le contrôle sur ancrage : essai de traction sur clou, essai de chargement sur pieu, essai de réception sur tirant,
Le contrôle de mécanique des sols : essais œdométriques, essais de cisaillement, essais de mécaniques des roches, etc.
Pour terminer, il est important de dissocier la notion de contrôle de celle de surveillance du chantier de construction. En effet, un contrôle de chantier se limite à un passage sur chantier par semaine tandis que la surveillance des travaux implique une présence quotidienne sur les lieux de construction.
La principale source d’inquiétude lors de l’achat d’une maison existante vient des normes. À la différence d’une construction de maison où celui qui construit s’appuie sur des normes actuelles, qui sont un gage de qualité, une maison existante peut être soumise à d’anciennes réglementations.
L’acheteur doit par conséquent se demander ce qu’il doit vérifier quand il achète sa maison. Notre check-list est là pour vous aider.
Premier point à vérifier quand vous décidez d’acheter une maison : l’environnement
Avant d’acheter une maison, il convient de se pencher attentivement sur l’environnement de celle-ci. Estimer l’intérieur d’un bien n’est pas suffisant pour y vivre.
Observez l’orientation de votre future maison. Celle-ci a, en effet, un impact sur le confort global qui régnera dans votre logement.
Prenez également le temps de vous renseigner sur le voisinage, le quartier, son contexte géographique, etc.
Soyez extrêmement vigilant aux éventuelles nuisances (par exemple la proximité avec une route très passante, une usine, le passage d’avions ou de trains, etc.). Vous ne vous rendrez peut-être pas compte de cela lors de votre première visite. C’est pourquoi il est important de revenir à différents moments et de se renseigner auprès des voisins.
Il peut être également intéressant de se renseigner auprès de la mairie d’éventuelles constructions prévues dans les alentours. Il serait dommage d’acheter une maison pour sa vue et que celle-ci se retrouve bouchée par un immeuble quelques années plus tard.
Comment savoir si une maison est saine ? En vérifiant son état général
La toiture
Il est nécessaire de s’attarder sur l’état de la toiture lorsque vous prévoyez d’acheter un bien. La réfection de la toiture peut effectivement augmenter considérablement votre budget si celle-ci est nécessaire.
Couverture
En observant la couverture, cherchez toutes traces de coulures qui indiqueraient des fuites antérieures.
Vérifiez l’étanchéité de la toiture, l’absence de fuites au niveau des points particuliers tels que le faîtage, les changements de pentes, etc. Il est difficile de vous fournir une liste exhaustive de ces points, car selon le type de couverture (tuile, ardoise, bardeaux, tôle, etc.), les données changent.
Il convient de retenir qu’il est toujours préférable d’avoir :
Plus de pente que pas assez,
Plus de recouvrements de couverture que pas assez
Plus de fixations que pas assez, lorsque celles-ci sont visibles.
Charpente bois
Jeter un œil aux combles si ces derniers sont visitables est important. Le point essentiel est de vérifier si les bois paraissent sains, vis-à-vis de l’humidité et des termites.
Visuellement et en toquant, les bois ne doivent pas paraître trop légers. En effet, cela peut être le signe de bois mangé par les termites.
Si les bois sont sains, vérifiez les assemblages et la forme de la charpente. Cette vérification plus technique évalue la tenue de la charpente sous vents violents. Il est primordial de vérifier :
La présence de contreventements,
La présence d’anti-flambements s’il s’agit d’une charpente en fermette industrielle,
Les assemblages bois-bois,
L’ancrage de la charpente bois aux murs de la maison.
Les fondations et le gros oeuvre
Fissures dans les murs
Soyez très vigilant aux fissures lorsque vous visitez un bien. Sortez votre loupe et cherchez ces dernières au droit des portes, des fenêtres et sur les murs.
Les fissures peuvent n’avoir aucun impact ou traduire un désordre de fondation important. Effectivement, toutes les fissures ne sont pas graves et ne signifient pas la même chose, mais il convient d’en savoir davantage avant d’acheter.
Si vous constatez une fissure, observez si celle-ci traverse le mur (fissure dite traversante) ou non.
N’oubliez pas de vérifier les murs contre terre en cas de sous-sol partiel, les murs de soutènement et les murs de la piscine quand ceux-ci sont visibles depuis le local technique.
Ouvertures dans les murs
Si vous envisagez des projets d’aménagements qui nécessitent d’ouvrir un mur, vérifiez si le mur en question est porteur. Cela a, en effet, un impact technique et financier sur l’ouverture.
Le second oeuvre
Il est très important d’être vigilant au second œuvre lorsque vous visitez une maison. Voici notre checklist pour les points de vigilance à contrôler.
Le revêtement extérieur
Il est primordial d’évaluer l’état du revêtement extérieur de la maison, et cela, qu’il s’agisse de peinture, de crépis ou d’un bardage bois.
Le revêtement extérieur est ce qui vous protège de la pluie et des intempéries, il est donc nécessaire que ce dernier soit en bon état. Refaire un revêtement coûte toujours cher.
La cheminée
Si la maison possède une cheminée, demandez si celle-ci fonctionne, posez des questions à propos de son entretien et de sa participation au chauffage en hiver.
Problèmes d’humidité et d’étanchéité
Guettez les coulures, les traces de remontées d’humidité par le sol, les champignons et moisissures, le salpêtre, la condensation ou encore les éventuelles fuites dans les murs. Ces aspects participent à la salubrité du logement.
Chauffage / Climatisation
Il est important de vérifier le fonctionnement et les factures d’entretien du système de chauffage et/ou de climatisation.
Menuiseries extérieures
Vérifiez si le bois est sain ainsi que l’épaisseur du verre des fenêtres.
Il est difficile d’évaluer une menuiserie moderne, en revanche, il est aisé de savoir que l’isolation fournie par une vieille menuiserie avec un verre très fin de quatre millimètres d’épaisseur sera déplorable.
Ventilation
Dans la salle de bains, ou dans une moindre mesure, la cuisine, un bon système de ventilation, fonctionnel et entretenu, vous protégera des odeurs et de la condensation.
Il peut donc être judicieux de vérifier l’état des VMC si la maison en est équipée.
Les règles d’urbanisme
Renseignez-vous sur les règles d’urbanisme en vigueur dans la zone où vous souhaitez acheter votre maison. Ce conseil est d’autant plus vrai si vous songez à de gros travaux de rénovation qui risquent de modifier complètement l’apparence de votre logement.
Consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme) peut vous informer sur les servitudes, les droits de passage éventuels et le coefficient d’occupation du sol (COS) restant pour savoir si vous avez des possibilités d’agrandissement sur le terrain.
Isolation et confort
Exposition
Pour évaluer le confort d’été, d’hiver et la luminosité, prenez votre boussole. L’idéal dépend de votre région, mais le séjour au sud et les chambres à l’est est en général une bonne configuration.
Prenez également en compte les vents dominants. S’il y a une terrasse, cela vous permettra de savoir si vous serez bien protégés de la pluie puisque ce n’est pas toujours le cas !
Isolation thermique
Ce point est difficile à évaluer sans savoir ce que contiennent les murs. Le plus simple est donc de se fier au résultat de l’isolation : la consommation de la maison en énergie. Demandez donc au vendeur de voir ses factures hivernales.
Pensez également au fait que vous visitez et achetez la maison pendant une saison donnée, mais que par la suite, les conditions climatiques changent. Il est donc difficile d’évaluer le confort d’été et d’hiver pendant les saisons intermédiaires, mais pourtant il faut essayer d’imaginer. En discuter avec le vendeur ou les occupants actuels de la maison peut également être judicieux.
Isolation phonique
Si la maison possède un étage, demandez à quelqu’un de sauter au-dessus de votre chambre à coucher pour savoir si l’isolation phonique (bruits de choc) est suffisante entre les pièces, à votre goût.
Fermez également toutes les fenêtres de la maison pour évaluer la transmission des bruits extérieurs. Le bruit est une nuisance et la tolérance au bruit est différente chez chacun de nous.
Nous vous recommandons également de visiter la maison si possible en dehors des zones très calmes (week-end, vacances, etc.) pour savoir si celle-ci correspond à votre zone de confort acoustique.
Les différents réseaux
Electricité
Demandez le diagnostic électrique, qui est désormais obligatoire pour les logements de plus de 15 ans. Il s’agit de l’un des diagnostics immobiliers les plus utiles.
Vérifiez les points les plus importants que sont :
La présence de la terre (« conducteur de protection ») et son fonctionnement,
La présence d’une protection des personnes (30 mA).
Eau potable
N’hésitez pas à vérifier le fonctionnement de l’eau froide, du système d’eau chaude et des robinets.
Assainissement
Côté assainissement, il est important de vérifier plusieurs points :
Vérifiez les sorties d’évacuation si celles-ci sont visibles,
Visualisez l’emplacement des regards (soulevez les tampons si besoin),
Demandez où se trouve la fosse septique (il doit y avoir au minimum un regard de visite).
Demandez à voir une facture de vidange de la fosse, en sachant que la vidange s’effectue, en moyenne, tous les quatre ans.
Autres Risques
Risques naturels
Si la maison suscite votre intérêt, consultez le Plan de Prévention des Risques (PPR) de la zone, disponible en mairie ou sur Internet, selon votre département. Le numéro cadastral de la parcelle peut aider, mais n’est, à priori, pas nécessaire.
Le PPR vous permet de savoir si la zone est sujette à des risques naturels : inondation, glissements de terrain, risque sismique, etc.
Termites
Pas de panique si vous voyez des traces de termites, mais il faut alors examiner scrupuleusement tous les bois de la maison, la charpente et les menuiseries intérieures et extérieures.
Le diagnostic termites n’est pas forcément une grande aide, car ce dernier est souvent imprécis quant à l’étendue de la présence des termites.
Questions fréquentes sur les points à vérifier avant d’acheter une maison
Quels sont les aspects de la toiture à vérifier avant l’achat d’une maison ?
Il convient de vérifier la couverture pour s’assurer qu’il n’y ait pas de fuites. Vérifiez également la charpente pour vous assurer que le bois soit sain et qu’il n’y ait pas de traces de termites.
Comment vérifier l’isolation thermique d’une maison avant l’achat ?
La manière la plus simple est de se fier au résultat de l’isolation, c’est-à-dire à la consommation d’énergie. Les factures hivernales d’électricité du vendeur sont une bonne indication de l’efficacité de l’isolation du bien.
Veiller au respect des règles de sécurité sur un chantier est fondamental et implique plusieurs aspects : rappeler les règles de sécurité, fournir l’équipement adapté si besoin, mais cela passe également par l’obligation de faire appel à un coordonnateur SPS.
Sa mission a été rendue obligatoire par le Code du travail afin de prévenir les risques dans des opérations de bâtiment ou de génie civil.
L’obligation de faire appel à un coordonnateur SPS
Qui est le coordonnateur SPS ?
Le coordonnateur SPS (Sécurité – Protection – Santé) intervient sur les chantiers où plusieurs entreprises travaillent de manière simultanée ou successive. Il est désigné par le maître d’ouvrage avant même que le chantier ne commence.
Les missions du coordonnateur SPS ont pour vocation d’éviter les accidents des personnes présentes sur le chantier, mais également de celles qui interviendront par la suite.
Il existe des situations où il est juridiquement obligatoire de faire appel à un coordonnateur SPS.
Nous avons donc recensé ici les obligations, missions et sanctions encourues en cas de non-respect de cette règle.
Dans quel cas faire appel à un coordonnateur SPS ?
Il existe une obligation de faire appel à un coordonnateur SPS dès lors qu’un chantier, qu’il s’agisse du domaine du bâtiment ou du génie civil, fait intervenir plusieurs entreprises ou travailleurs indépendants.
En effet, lorsque plusieurs entreprises travaillent ensemble, il est primordial d’apporter une coordination pour éviter tout accident. Certaines interactions risquent de mettre en péril la sécurité des artisans.
Le coordonnateur SPS n’est cependant pas nécessaire sur un chantier pour un particulier.
Réglementation autour du coordonnateur SPS
Cette fonction doit être exercée par une personne physique désignée par le maître d’ouvrage, qui justifie d’expériences et de compétences dans le domaine de la construction.
Le coordonnateur SPS doit idéalement justifier d’une formation spécifique qui donne lieu à une attestation de compétences. Celle-ci se décline en trois niveaux, qui correspondent à la taille des chantiers sur lesquels le coordinateur est formé pour intervenir.
Dans le cas où le maître d’ouvrage ne trouverait personne remplissant ces critères, il peut faire appel à un architecte, à un bureau d’études, ou à une entreprise.
Il est donc de la responsabilité du maître d’ouvrage de désigner un coordonnateur SPS, sous peine d’encourir une sanction allant jusqu’à 9 000 € d’amende.
Obligation d’employer un coordonnateur SPS : le mot de la fin
L’embauche d’un coordonnateur SPS est rendue obligatoire par le Code du travail dans les situations suscitées.
Parmi les outils qui permettent de renforcer la sécurité des chantiers de construction, il existe la fiche de données de sécurité (FDS).
La fiche de sécurité d’un chantier de BTP constitue, avec l’étiquetage réglementaire des produits chimiques, l’un des moyens d’évaluation et de prévention du risque chimique en entreprise. De nombreux produits chimiques nécessitent une fiche de données de sécurité.
Qu’est-ce que la fiche de sécurité sur un chantier de BTP ?
La fiche de données de sécurité d’un chantier BTP a pour principal objectif de limiter et de prévenir les risques chimiques sur le lieu de travail. Cette dernière est requise si des substances ou mélanges dangereux pour la santé ou l’environnement sont utilisés.
La fiche de données de sécurité est fournie obligatoirement et gratuitement par le fabricant, fournisseur ou importateur d’une substance ou d’un mélange dangereux au chef d’établissement ou travailleur indépendant qui utilise ledit produit.
L’article R.4412-38 du Code du Travail précise que « […] L’employeur, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, les délégués du personnel, doivent avoir accès aux fiches de données de sécurité fournies par le fournisseur des agents chimiques. »
Le fabricant ou le fournisseur est donc dans l’obligation de transmettre la FDS à l’entreprise de BTP si celle-ci en fait la demande.
Par ailleurs, l’entreprise de BTP est tenue de communiquer à son médecin du travail les fiches de données de sécurité délivrées par le fournisseur des produits dangereux.
Réglementation autour de la fiche de données de sécurité
La FDS s’inscrit dans le cadre des règlements Reach et CLP (Classification, Labelling and Packaging). Entré en vigueur en 2007, le premier concerne l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques.
Le second porte sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges. Ledit règlement a permis d’aligner l’ancienne législation de l’Union Européenne au système global harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH).
Conformément aux exigences de l’Annexe II du règlement Reach, la fiche de sécurité sur un chantier de BTP doit être composée de seize chapitres obligatoires. Celle-ci donne des informations sur :
La toxicité des agents chimiques,
Leurs effets sur la santé,
Le stockage, l’élimination et les propriétés physiques des agents chimiques,
Les mesures d’aide d’urgence,
Les mesures à prendre en cas d’accident,
Les équipements de protection nécessaires à leur manipulation.
Rédaction et mise à jour de la FDS
En France, la norme homologuée ISO/FDIS 11 014 de février 2009 précise le contenu et le plan type de la fiche de sécurité d’un chantier de BTP.
Le fournisseur d’une substance ou d’un mélange dangereux est tenu de mettre à jour la fiche concernée, et ce, dès que de nouvelles informations pouvant affecter les mesures de gestion sont disponibles.
Seule la version la plus récente d’une FDS est à conserver par l’entreprise de BTP ou de génie civil.
La FDS à ne pas confondre avec le plan de sécurité d’un chantier
La fiche de données de sécurité est indépendante du plan de sécurité du chantier (PPSPS).
Certes, le plan particulier de sécurité et de protection de la santé contribue également à prévenir les risques sur les opérations de bâtiment et de génie civil. Cependant, ce dernier porte plus précisément sur les entreprises intervenantes, les mesures de prévention ou encore les installations relatives à l’hygiène et aux conditions de travail sur le chantier.
Les maisons en bois séduisent de plus en plus de personnes grâce à leurs nombreux atouts. Le bois est un matériau noble et écologique permettant de construire des habitations en un temps record.
Découvrez les avantages et les inconvénients de construire une maison à ossature bois.
Les avantages et les inconvénients de la maison à ossature bois
Le terme maison en bois est utilisé dans le secteur de la construction pour désigner un bâtiment disposant d’une ossature en bois.
Le principe de construction est relativement simple : plusieurs pièces de bois sont assemblées afin de former l’ossature de la maison. Cette dernière comprend les plafonds, les sols et les murs de la construction.
Une maison en bois n’est pas nécessairement construite avec des parements en bois. Plusieurs matériaux peuvent être utilisés, comme le béton, la pierre ou encore la brique.
Découvrez dans le tableau ci-dessous les avantages et les inconvénients des maisons en bois.
Avantages de la maison à ossature bois
Inconvénients de la maison à ossature bois
– Rapidité de la construction
– Excellente durée de vie
– Prix attractif
– Préfabrication en usine
– Faible quantité de déchets sur chantier
– Structure légère
– Côté chaleureux et authentique du bois
– Excellente isolation thermique
– Niveau d’isolation acoustique
– Nécessite plus d’entretien qu’une maison traditionnelle
– La légèreté de la structure peut devenir un inconvénient face au vent
Les principaux avantages
La construction d’une maison en bois offre de nombreux avantages.
Rapidité de la construction
La construction d’une maison en bois est généralement plus simple et plus rapide qu’une maison en béton avec des caractéristiques comparables.
La plupart des éléments constituant les maisons en bois sont, en effet, préfabriqués en usine. Dès que les bois sont livrés sur le chantier, le montage de l’ossature bois prend quelques jours, voire quelques semaines pour les projets les plus complexes. Les ouvriers s’occupent uniquement de réaliser l’assemblage des éléments entre eux.
Les éléments en bois peuvent être découpés sur place de manière simple et rapide en cas de besoin. Aucun équipement lourd n’est nécessaire sur le chantier, comme c’est généralement le cas avec d’autres matériaux de construction.
Cette rapidité d’achèvement du gros œuvre fermé permet aux corps de métier en charge du second œuvre de commencer plus rapidement les travaux à l’intérieur de la maison. L’exposition aux intempéries (vent, pluie, gel, neige, etc.) est effectivement moins longue que pour la construction d’une maison en béton.
Prix attractif
Le prix des matériaux nécessaires pour la construction d’une maison en bois est fort similaire à celui d’une maison en béton.
De manière générale, le coût de la main-d’œuvre pour la construction d’une maison individuelle représente environ 50 % du budget total. La rapidité de la construction d’une maison en bois permet donc de réaliser de très belles économies en réduisant le nombre d’heures facturées par les ouvriers.
La simplicité de construction sans équipement lourd sur le chantier réduit également le prix de la construction.
Structure légère
L’un des avantages du bois en tant que matériau de construction est sa grande légèreté. Celui-ci est en effet entre cinq et sept fois plus léger que le béton.
La légèreté de la structure permet notamment de ne pas devoir disposer de fondations profondes. Cela représente un véritable gain de temps et d’argent.
La construction d’une maison en bois est idéale sur un terrain avec une faible portance ou un terrain situé en zone sismique. Les effets d’un séisme sur un bâtiment dépendent de son intensité, mais également de la masse de la maison. Plus la masse est élevée, plus les effets du séisme sont importants.
Excellente isolation thermique
Le bois constitue un excellent isolant thermique avec une isolation environ 12 fois supérieure au béton. Les économies réalisables sur les factures de chauffage sont donc conséquentes.
Une maison à ossature bois permet également d’insérer de manière plus rapide et plus économique un isolant thermique dans les murs. Cela offre une excellente isolation et un gain d’espace grâce à une épaisseur moindre.
Les principaux inconvénients
La construction d’une maison à ossature bois comporte quelques inconvénients à considérer.
Niveau d’isolation acoustique faible
L’isolation acoustique d’une maison dépend principalement de l’épaisseur des murs et du plancher. Les maisons à ossature bois sont composées de murs moins épais et moins denses que les maisons en béton. Cela réduit par conséquent le niveau d’isolation acoustique.
Afin d’atténuer les bruits dans la maison, il est recommandé d’opter pour des murs et des planchers épais avec plusieurs couches. L’idéal est de construire deux murs séparés par un vide appelé coulisse.
Un matériau absorbant le son peut être introduit dans la coulisse afin d’améliorer l’isolation acoustique entre les pièces. Il peut s’agir de laine minérale, d’ouate de cellulose ou encore de polyuréthane en mousse composite.
Le bois nécessite plus d’entretien
L’entretien d’une maison en bois est nettement plus contraignant et constitue l’un de ses plus gros inconvénients.
Le bois peut se détériorer rapidement en cas de taux d’humidité élevé. Si un bâtiment est correctement chauffé, le taux d’humidité du bois devrait être suffisamment stable pour empêcher le développement de la pourriture. Il faut également éviter d’avoir de l’eau stagnante en contact direct avec le bois et des murs extérieurs avec une peinture qui s’écaille.
La plupart des essences de bois grisent naturellement avec le temps et l’exposition au soleil. Certaines personnes apprécient le côté esthétique du bois vieillissant et de ses irrégularités. Il est malheureusement nécessaire de repeindre les façades assez régulièrement si ce n’est pas votre cas.
L’application de produits spécifiques afin de lutter contre les termites, les mousses et les champignons est nécessaire afin de préserver la robustesse et la durabilité du bois.
Faible inertie thermique
L’inertie thermique d’une maison correspond à sa capacité à stocker puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Cela signifie que la maison continue à être chauffée même après avoir coupé le système de chauffage.
Une maison en bois se réchauffe plus vite, mais se refroidit tout aussi rapidement dès que le chauffage est éteint. Les composants d’une maison à ossature bois (plancher, murs, cloisons, etc.) sont, en effet, plus fins et plus légers que ceux d’une maison traditionnelle. Or, plus la masse des matériaux est élevée, plus l’inertie thermique est importante.
Légèreté de la structure
La légèreté d’une maison à ossature bois peut être considérée comme un avantage, mais également comme un inconvénient dans certains cas.
Si la maison est située dans une région où le vent souffle fort (rase campagne, littoral, zone cyclonique, etc.), la légèreté de la maison représente un inconvénient. Il est nécessaire de veiller à bien fixer la maison au soubassement afin d’éviter que le vent n’emporte la construction.
Que faut-il savoir avant de faire construire une maison en bois ?
La construction d’une maison en bois est soumise à la même réglementation que n’importe quel type de construction.
L’aspect extérieur de la maison en bois doit respecter les prescriptions indiquées au sein du plan local d’urbanisme (PLU). Notez que le choix du matériau de construction ne constitue pas à un motif de refus pour l’obtention d’un permis de bâtir auprès de la mairie. Si vous prévoyez d’acheter une maison en bois sous forme de kit, prenez le temps de bien vérifier que la construction répond aux exigences urbanistiques.
La maison en bois doit également respecter :
La réglementation thermique 2012 (RT 2012) permettant d’obtenir le label de bâtiment basse consommation,
La réglementation d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite dans les constructions neuves,
La réglementation sismique imposant le respect de règles parasismiques pour les nouvelles constructions situées dans les zones de sismicité faible à forte.
Quelle est la durée de vie d’une maison en bois ?
Une maison en bois a une durée de vie similaire à une maison construite avec des matériaux de construction traditionnels : une centaine d’années !
La robustesse et la durabilité varient cependant en fonction de certains éléments :
Le respect des normes de construction,
Le climat,
La qualité des matériaux de construction,
La régularité et la qualité des entretiens.
Questions fréquentes sur les avantages et les inconvénients à faire construire une maison à ossature bois
Quels sont les principaux avantages et inconvénients de la maison à ossature bois ?
La construction est rapide, le prix de la construction est attractif et le bois apporte une très bonne isolation thermique. En revanche, l’isolation acoustique est très faible et ce type de construction demande plus d’entretien qu’une maison traditionnelle.
Combien coûte une maison à ossature bois ?
Il faut compter, en moyenne entre 1 200 et 1 800 € du mètre carré.