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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

ERP de type PA : établissements de plein air

Temps de lecture: 2 minutes

ERP PA : un stade est un établissement de plein air

Les établissements recevant du public (ERP) sont classés par catégorie selon leur activité et leur capacité d’accueil. Les ERP de type « PA » concernent les établissements de Plein Air, avec des seuils d’effectifs établis sur 5 catégories. L’arrêté du 25 juin 1980 (Articles PA 1 à PA 14) en définit les exigences de sécurité incendie.

Découvrez les ERP appartenant à la catégorie PA, les seuils des catégories et comment est calculé l’effectif de ces établissements de plein air.

ERP PA : quels sont les établissements de plein air ?

Les établissements appartenant à la catégorie « plein air » sont :

  • Les terrains de sport,
  • Les stades,
  • Les pistes de patinage,
  • Les piscines en plein air,
  • Les arènes,
  • Les hippodromes,
  • Etc.

Ces établissements sont considérés comme des ERP spéciaux, tout comme les ERP de type SG, OA, ou encore les ERP de type CTS.

Les catégories pour les ERP de type PA

Les seuils des catégories pour les ERP de type PA sont les suivants :

Plus de 1500 personnes 1ère catégorie
De 701 à 1500 personnes 2ème catégorie
De 301 à 700 personnes 3ème catégorie
300 personnes 4ème catégorie
Moins de 300 personnes 5ème catégorie

Comment est calculé l’effectif des ERP de type PA ?

L’effectif maximal des personnes admises simultanément dans un ERP PA est déterminé :

  • Soit suivant la déclaration du maître d’ouvrage ou de l’exploitant,
  • Soit suivant la plus grande des valeurs calculées dans le tableau ci-dessous :
Terrains de sports, stades
  • Une personne par 10 mètres carrés d’aire de sport + nombre de spectateurs (*),
  • 25 personnes par court de tennis + nombre de spectateurs (*).
Pistes de patinage
  • 2 personnes par 3 mètres carrés de plan de patinage + nombre de spectateurs (*).
Bassins de natation
  • 3 personnes par 2 mètres carrés de plan d’eau (non compris bassin de plongeon indépendants et pataugeoires) + nombre de spectateurs (*).
Autres activités
  • Nombre de spectateurs (*).

 

(*) Le nombre maximal de spectateurs admis est déterminé en cumulant :

  • Le nombre de personnes assises sur les sièges,
  • Le nombre de personnes assises sur les bancs ou les gradins, à raison d’une personne par 0,50 mètre,
  • Le nombre de personnes stationnant debout sur des zones réservées aux spectateurs (à l’exclusion des dégagements), à raison de 3 personnes par mètre carré ou 5 personnes par mètre linéaire.

Les ERP de plein air doivent donc respecter la réglementation en matière de sécurité incendie afin de protéger le public contre les risques d’incendie et de panique.

Les chefs d’établissement sont tenus d’effectuer des contrôles techniques dans le but de garantir la conformité de toutes les installations présentes dans leur ERP de type PA.

À noter que les ERP de type PA ne sont pas soumis à une réglementation particulière concernant les alarmes incendie.

Découvrez d’autres spécificités en fonction des catégories d’ERP :

Assurance dommage ouvrage pour un ravalement de façade

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Une assurance dommage ouvrage pour des travaux de ravalement

La loi du 4 janvier 1978, dite loi Spinetta, impose aux maîtres d’ouvrage la souscription d’une assurance dommage ouvrage (ou DO) avant l’ouverture d’un chantier.

Pour effectuer des travaux de ravalement de façade et des accessoires apparents d’une maison ou d’un immeuble en copropriété, il est important de disposer de l’assurance dommage ouvrage.

Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance dommage ouvrage dans le cadre de travaux de ravalement de façade.

Assurance dommage ouvrage et ravalement de façade : une obligation légale

Selon l’article L132-1 du Code de la construction et de l’habitation, « les façades des immeubles doivent être constamment tenues en bon état de propreté. ». Celles-ci ne doivent donc pas présenter de risque pour la sécurité des occupants ou des passants.

Il faut également savoir que les travaux nécessaires à l’entretien de la façade doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans.

L’assurance dommage ouvrage pour ravalement de façade doit être souscrite par le syndicat de copropriété ou le propriétaire de l’ouvrage. En cas de non-respect de cette obligation, le maire peut adresser au propriétaire concerné une injonction d’effectuer les travaux dans un délai d’un an maximum. Passé ce délai, la mairie pourra exécuter à ses propres frais le ravalement de façade. Le propriétaire devra alors payer une amende de 3 750 €.

Bon à savoir :

Il faut noter que la garantie dommage ouvrage n’entre en jeu que lorsque les travaux de ravalement laissent apparaître des malfaçons qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination.

Prix de l’assurance DO dans le cadre d’un ravalement de façade

Le prix d’une assurance dommage ouvrage pour ravalement de façade n’est pas réglementé et varie d’un assureur à l’autre.

Le coût de l’assurance DO dépend notamment des points suivants :

  • Le type de l’ouvrage,
  • La nature des travaux envisagés,
  • Le coût total de la construction,
  • L’expérience du professionnel.

À titre d’exemple, le prix d‘une assurance DO pour ravalement de façade d’un immeuble en copropriété est en moyenne de 5 050 €.

Avant de souscrire une assurance dommage ouvrage obligatoire, il est fortement recommandé de demander un devis auprès de différentes compagnies d’assurance pour pouvoir comparer les prix des contrats.

Mise en oeuvre de l’assurance dommage ouvrage

Si le propriétaire constate l’existence d’un sinistre dans les dix ans suivant la fin des travaux liés au ravalement de façade, il doit le déclarer à son assureur. L’assureur désigne alors un expert chargé d’évaluer l’ampleur du dommage signalé. L’assureur peut ainsi faire une proposition d’indemnisation à l’assuré. Notez que la garantie décennale, dont la durée est de 10 ans, est complémentaire à l’assurance dommage ouvrage.

Les travaux de ravalement de façades permettent de rétablir les performances thermiques initiales d’un bâtiment. Dans le cadre d’un ravalement de façade et de recours à l’assurance dommage ouvrage, celle-ci offre la possibilité de profiter d’un versement rapide de l’indemnisation en cas de sinistre.

Pour en savoir plus :

Assurance dommage ouvrage : quel est son prix ?

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Assurance dommage ouvrage : découvrir son prix

L’assurance dommage ouvrage (ou DO) est une couverture indispensable pour toute personne qui fait réaliser des travaux de construction par un professionnel.

Retrouvez dans cet article le prix d’une assurance dommage ouvrage ainsi que les critères utilisés pour calculer le tarif de l’assurance DO.

Assurance dommage ouvrage : connaître le prix moyen

Le prix moyen pour bénéficier d’une garantie dommage ouvrage, obligatoire dans certains cas, est d’environ 4000 €. Le prix de l’assurance DO peut paraître élevé, mais il faut savoir que l’assuré est protégé pendant dix ans !

La somme est à régler en une seule fois à l’assureur au moment de la souscription du contrat, et ce, avant le début des travaux.

Le prix de l’assurance peut être ajusté en fonction du coût final de la construction et la différence est alors payable au plus tard deux mois après la déclaration du coût définitif des travaux.

Tarifs de l’assurance dommage ouvrage selon les types d’ouvrage

Les tarifs de l’assurance dommage ouvrage varient selon plusieurs critères, notamment le type d’ouvrage et le coût des travaux. Voici quelques exemples :

  • Rénovation d’un appartement dans la limite de 46 000 € de travaux : environ 3 000 €,
  • Maison en autoconstruction dans la limite de 50 000 € de travaux : environ 4 000 €,
  • Rénovation ou réhabilitation d’un château dans la limite de 600 000 € de travaux : environ 8 000 €,
  • Locaux commerciaux dans la limite d’un million d’euros de travaux : environ 10 000 €.

Comment est calculé le prix de l’assurance dommage ouvrage ?

Chaque assureur fixe son propre montant de prime, en étudiant notamment les éléments suivants :

  • Le coût total de la construction,
  • Le niveau de qualification professionnelle des entrepreneurs,
  • La demande d’une étude de sol pour déterminer les caractéristiques du terrain.

La prime d’assurance est ensuite calculée en appliquant un taux proportionnel au coût des travaux. Celui-ci peut aller de 1 à 3 % du montant total de la construction.

Bon à savoir :

Des garanties complémentaires peuvent être ajoutées au contrat de base, comme les garanties de bon fonctionnement ou des dommages immatériels après la réception. Les garanties complémentaires augmentent le montant de la prime d’assurance.

Comment trouver l’assurance dommage ouvrage au meilleur coût en ligne ?

Pour trouver une assurance dommage ouvrage au meilleur prix en ligne, vous pouvez faire des demandes de devis auprès de différentes sociétés. C’est gratuit et sans engagement ! Vous pouvez également utiliser gratuitement un comparateur en ligne. Celui-ci vous permet d’obtenir des devis personnalisés et de les comparer en un coup d’œil.

Bon à savoir :

Peu d’assureurs proposent une assurance dommage ouvrage car ils considèrent celle-ci comme étant un risque peu rentable.

La nature des travaux, le type de bâtiment, sa destination et les garanties facultatives déterminent donc le prix de l’assurance dommage ouvrage. Le prix d’une assurance dommage ouvrage ne sera pas le même pour des travaux d’ouverture d’un mur porteur que pour des travaux de ravalement pour lesquels une assurance DO est obligatoire.

Afin de trouver une assurance DO au meilleur prix, il est recommandé d’utiliser un comparateur en ligne. Celui-ci vous permet de choisir en quelques clics votre assurance parmi les offres les plus intéressantes du marché et opter pour celle qui correspond le mieux à vos travaux à venir.

Pour en savoir plus :

Quelle norme pour une sortie de secours d’un ERP ?

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Respect des normes pour les sorties de secours en ERP

Les normes qui régissent les ERP (Établissements Recevant du Public) sont très strictes pour assurer le maximum de sécurité des occupants. Les sorties de secours sont donc soumises à des contrôles et à une réglementation établie par le Code du travail. En cas d’incendie ou d’urgence, les personnes doivent pouvoir évacuer de manière efficace et rapide.

Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir sur les normes qui régissent les sorties de secours des ERP.

À quelles normes doivent se référer les ERP pour les sorties de secours ?

Qu’est-ce qu’une sortie de secours ?

Une sortie de secours est une sortie menant jusqu’à l’extérieur d’un établissement. Celle-ci permet une évacuation rapide et sûre en cas d’incendie ou de toute autre urgence (explosion, fuite de gaz, etc.).

Bon à savoir :

Un dégagement indique une zone qui permet le cheminement des personnes vers l’extérieur du bâtiment au moment d’une évacuation d’urgence. Il peut s’agir de couloirs, de portes, d’escaliers, etc.

Réglementation des sorties de secours dans les ERP

Suite à l’incendie de novembre 1970 à Saint-Laurent-du-Pont (en Isère) faisant 146 morts dans une discothèque, la première norme sur les fermetures anti-panique a vu le jour. Il s’agit de la norme NF P26-315. Celle-ci impose aux issues de secours de disposer de portes toujours libres, dans le sens de la sortie vers l’extérieur.

Après plusieurs révisions cette norme française devient la norme européenne EN 1125. Publiée en 1997, puis révisée en 2003 et 2008, celle-ci continue d’évoluer.

Découvrez notre article dédié aux normes des ERP de catégorie 5 pour en savoir plus sur les sorties de secours.

Points à prendre en compte lors de la mise en conformité des sorties de secours

Plusieurs points sont à prendre en compte lors de la mise en conformité des sorties de secours d’un bâtiment :

  • Une signalétique explicite doit indiquer le chemin à suivre aux personnes en cas d’évacuation,
  • Une issue de secours doit toujours être libre et n’être jamais encombré de marchandises ni d’objets quelconques,
  • Les portes des issues de secours doivent pouvoir s’ouvrir de l’intérieur par simple poussée,
  • Le panneau signalant une issue de secours doit rester visible en permanence même si la porte est ouverte.

Largeur des issues de secours

La largeur des issues de secours doit être établie en fonction de l’effectif maximum dans les locaux. Ces dimensions s’expriment en unité de passage (UP) : n UP = n x 0,6.

Le tableau ci-dessous indique la largeur minimale en UP. Celle-ci augmente en même temps que le nombre de personnes à évacuer :

Effectif à évacuer Nombre de sorties Largeur minimale en UP
1 à 19 1 1
20 à 50 2 1 + (1 dégagement de 0,6 m minimum)
51 à 100 2 2
101 à 200 2 3
201 à 300 2 4
301 à 400 2 5
401 à 500 2 6
501 à 600 3 6
601 à 700 3 7

À noter : les issues de secours doivent être indiquées sur les plans d’évacuation incendie placés dans les locaux. Les personnes qui occupent les ERP doivent pouvoir repérer facilement les différents accès vers l’extérieur en cas d’incident.

Les ERP doivent donc se conformer à certaines normes de sécurité pour pouvoir accueillir des personnes. Les sorties de secours doivent être correctement signalées afin de faire face à une éventuelle évacuation d’urgence.

Procédure et recours contre l’assurance dommage ouvrage

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Faire un recours à l'assurance dommage ouvrage

L’assurance dommage ouvrage (ou DO) est une assurance obligatoire que doivent souscrire les maîtres d’ouvrage avant l’ouverture d’un chantier. En cas de sinistre, celle-ci permet d’être remboursé des travaux de réparation couverts par la garantie décennale.

Découvrez ce qu’est un recours subrogatoire en matière d’assurance DO et quelles sont les procédures à suivre en cas de sinistre et de recours contre l’expert.

Assurance dommage ouvrage : démarches en cas de sinistre et de recours contre l’expert

Qu’est-ce que la subrogation en assurance DO ?

Selon l’article L.121-12 du Code des Assurances, lorsque l’assuré obtient une indemnisation de la part de l’assureur, ce dernier peut se retourner contre le responsable du dommage. L’assureur doit en effet récupérer le montant des indemnités versées à l’assuré. C’est ce qu’on appelle la subrogation.

Le sinistre survient dans les dix ans suivant la réception de l’ouvrage

Il faut savoir que la garantie du contrat obligatoire d’assurance dommage ouvrage ne s’applique que dans le cas où le dommage compromet la solidité de l’ouvrage ou porte atteinte à sa destination (article 1792 du code civil).

Un défaut d’entretien (un dégât des eaux consécutif à des joints de douche abîmés par exemple) ou un dommage esthétique (comme une fissure non-structurelle) ne peut entraîner la mise en jeu de la garantie.

Voici la procédure à suivre en cas de sinistre :

  • Si un sinistre survient dans les dix ans suivant la réception de l’ouvrage, le maître d’ouvrage doit le déclarer à son assureur au plus vite. À réception de la déclaration de sinistre constituée, l’assureur doit désigner un expert. L’assureur peut instruire la déclaration de sinistre sans recourir à l’expertise si le préjudice est évalué à moins de 1 800 €,
  • L’assuré dispose d’un délai de 60 jours à compter de la réception de la déclaration de sinistre pour notifier sa décision (refus ou engagement de la garantie) en se basant sur le rapport préliminaire d’expertise. L’assuré peut engager les travaux de réparation après en avoir informé l’assureur si le délai n’est pas respecté. L’assureur sera alors tenu de prendre en charge les coûts, indépendamment de savoir si la garantie était effectivement acquise ou pas. Il n’est pas possible de demander une contre-expertise,
  • En cas d’acceptation de la mise en jeu des garanties, l’assureur dispose d’un délai de 90 jours à compter de la réception de la déclaration de sinistre pour proposer une indemnité afin de remédier aux désordres. Si l’expert rencontre des difficultés exceptionnelles dues à la nature ou à l’importance du sinistre, l’assureur peut proposer à l’assuré un délai supplémentaire. Ce délai lui permettra d’établir son offre d’indemnité. Le délai ne peut excéder 135 jours à compter de la notification de son accord sur le principe de la mise en jeu des garanties,
  • Une fois la proposition d’indemnité émise, l’assuré peut soit l’accepter soit la contester. Si l’assuré l’accepte, l’assureur dispose d’un délai de 15 jours pour régler l’indemnité.

Dommages constatés dans les deux ans suivant la fin de la décennale

Lorsque le maître d’ouvrage constate un dommage après la fin de la garantie décennale, qui complète l’assurance dommage ouvrage, il se peut que l’événement à l’origine de ce désordre soit survenu dans les dix ans de garantie, sans qu’il l’ait remarqué. En application de l’article L. 114-1, le maître d’ouvrage a deux ans pour déclarer le dommage à l’assureur.

Si le sinistre survient dans les 10 ans suivant la réception de l’ouvrage, le maître d’ouvrage doit donc le déclarer à son assureur dès que possible afin de pouvoir effectuer les réparations nécessaires sans tarder. Le maître d’ouvrage a également la possibilité de déclarer un sinistre dans les deux ans après la fin de la garantie décennale.

Pour en apprendre plus, découvrez nos articles dédiés à l’assurance dommage ouvrage :

Le contrôle périodique obligatoire en ERP

Temps de lecture: 3 minutes

Le contrôle périodique obligatoire des ERP

Les Établissements Recevants du Public (ERP) sont constitués de bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes extérieures sont admises, en plus du personnel. Au cours de l’exploitation de l’ERP, l’exploitant doit faire intervenir un bureau de contrôle agréé pour procéder à des vérifications périodiques réglementaires obligatoires et ainsi assurer la conformité de l’ERP.

Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur le contrôle périodique obligatoire en ERP.

Qu’est-ce qu’un contrôle périodique obligatoire en ERP ?

Selon l’article R123-43 du Code de la Construction et de l’Habitation, les installations et équipements des ERP doivent être établis, maintenus et entretenus. Le maître d’ouvrage doit faire intervenir un bureau de contrôle afin de procéder à des vérifications pendant la construction et périodiquement, en cours d’exploitation.

Un contrôle périodique permet de s’assurer que les équipements et/ou installations sont en bon état de fonctionnement et d’entretien mais également que l’activité, les salariés et le public sont en sécurité.

Contrôle périodique selon la catégorie d’ERP

Les différentes catégories d’ERP

Les ERP sont classés en cinq catégories. Ces dernières sont déterminées en fonction de la capacité d’accueil du bâtiment :

  • 1ère catégorie : au-dessus de 1 500 personnes,
  • 2ème catégorie : de 701 à 1500 personnes,
  • 3ème catégorie : de 301 à 700 personnes,
  • 4ème catégorie : jusqu’à 300 personnes, à l’exception des établissements de 5ème catégorie,
  • 5ème catégorie : inférieur au seuil d’assujettissement. 

Contrôle périodique de la 1ère à la 4ème catégorie 

Le contrôle périodique obligatoire en ERP de la 1ère à la 4ème catégorie concerne : 

  • Les installations électriques (tous les ans),
  • L’éclairage de sécurité (tous les ans),
  • Le paratonnerre (tous les ans),
  • Les installations de gaz combustibles (tous les ans),
  • Les installations de chauffage (tous les ans),
  • Les appareils de cuisson et de remise en température (tous les ans),
  • Les installations de désenfumage (tous les trois ans), 
  • Les ascenseurs (tous les cinq ans), 
  • Les escaliers mécaniques et trottoirs roulants (tous les ans, au milieu de la périodicité annuelle),
  • Les extincteurs (tous les ans),
  • RIA (tous les ans),
  • Les colonnes sèches/humides (tous les ans),
  • L’extinction automatique du type sprinkler (tous les trois ans), 
  • Les bouches/poteaux/réserves incendie privés (tous les trois ans),
  • Le système de sécurité incendie de catégorie A à B (tous les trois ans),
  • Le système de sécurité incendie de catégorie C à E (tous les ans),
  • Les équipement d’alarme (tous les ans),
  • Le système d’alerte (tous les ans),
  • Les communications radioélectriques « actives » (tous les trois ans),
  • Les installations de gaz médicaux (tous les ans).

Contrôles périodiques obligatoires de la 5ème catégorie 

Le contrôle périodique obligatoire en ERP de la 5ème catégorie concerne : 

  • Les installations électriques (tous les ans),
  • L’éclairage de sécurité (tous les deux ans),
  • Le paratonnerre (tous les ans),
  • Les installations de gaz combustibles (tous les deux ans),
  • Les installations de chauffage (tous les deux ans),
  • Les appareils de cuisson et de remise en température (tous les deux ans),
  • Les installations de désenfumage (tous les deux ans), 
  • Les ascenseurs (tous les cinq ans),
  • Les extincteurs (tous les deux ans),
  • Les installations de gaz médicaux (tous les ans),
  • L’équipement d’alarme (tous les deux ans),
  • Le système de détection automatique d’incendie (tous les ans).

Les rapports de vérification périodiques sont demandés par les autorités et la compagnie d’assurance en cas de sinistre (incendie, explosion, casse de matériel, etc.). Il est donc primordial d’effectuer les contrôles périodiques obligatoires.