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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

Mission F : de quoi s’assure le bureau de contrôle ?

Temps de lecture: 2 minutes

En quoi consiste la mission F du contrôle technique ?

Le bureau de contrôle a pour mission de prévenir les risques techniques liés aux projets de construction, en assistant les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les particuliers, les constructeurs ainsi que les sociétés. Son objectif principal est d’assurer le respect des normes de construction avant et pendant l’élaboration du projet. 

La mission F est l’une des multiples missions du bureau de contrôle, et elle est relative au fonctionnement des installations. 

Nous vous expliquons ce qu’est la mission F, quels sont les risques qu’elle prévient et sous quelles modalités.

Mission F : de quoi s’occupe le bureau de contrôle ?

La mission F assure un contrôle technique en analysant le fonctionnement des installations dans le but de prévenir les aléas susceptibles de se produire lors de la réalisation des ouvrages. 

La mission concerne principalement les installations ci-dessous :

  • Les réseaux d’alimentation en eau ainsi que les réseaux de chauffage et d’assainissement,
  • Les réseaux de production et de distribution d’eau chaude,
  • Les réseaux de distribution d’eau froide,
  • Les réseaux d’évacuation d’eau,
  • Les systèmes de chauffage (à l’exclusion des équipements de stockage de gaz et d’hydrocarbures liquéfiés),
  • Le conditionnement d’air et la ventilation mécanique,
  • Les installations électriques intérieures (les courants forts),
  • Les ascenseurs, le monte-charge et les escaliers mécaniques. 

Mission F et contrôle technique 

La mission F est assurée par le contrôleur technique. Celui-ci contribue à prévenir les aléas qui découlent d’un mauvais fonctionnement des installations, c’est-à-dire, « l’impossibilité, pour une installation, à la mise en exploitation, d’assurer le service demandé dans les conditions de performance imposées par les prescriptions techniques contractuelles et, quand ils existent, par les textes techniques à caractère normatif ».

Pour que l’exercice de la mission de contrôle technique puisse se faire dans les règles, le maître d’ouvrage doit s’engager à mettre à la disposition du contrôleur technique tous les documents qui pourront lui être utiles comme les plans, schémas et détails d’exécution, ainsi que les notes de calculs et les caractéristiques des matériels, justificatives du bon dimensionnement des installations. 

Il est important de noter que la présence du contrôleur technique lors de la réalisation des mesures et essais ne fait pas partie de la mission F.

Mission F : missions complémentaires

Il faut savoir que la mission F vient en complément des missions de base L et S relatives, respectivement, à la solidité des ouvrages et des éléments d’équipement indissociables, et à la sécurité des personnes dans les constructions. 

Par ailleurs, la mission F peut venir compléter la mission Th, relative à l’isolation thermique et aux économies d’énergie, ou encore la mission HYSh, relative à l’hygiène et à la santé dans les bâtiments d’habitation. 

Bon à savoir

Certaines interventions, comme celles qui visent la protection contre le bruit et les vibrations, l’éclairement des locaux, la contamination bactériologique, la compatibilité électromagnétique, la qualité des énergies ainsi que les installations de gaz et hydrocarbures liquéfiés, ne relèvent pas de la mission F, mais peuvent faire l’objet de missions complémentaires.

Marchés publics : à quoi correspond le DCE ?

Temps de lecture: 3 minutes

La réussite d'un marché public dépend du DCE

L’Article 4 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics définit “les marchés publics comme des contrats conclus à titre onéreux par un ou plusieurs acheteurs publics avec un ou plusieurs opérateurs économiques publics ou privés, pour répondre à leurs besoins en matière de travaux, de fournitures ou de services.”

Afin de répondre aux besoins des marchés publics, les prestataires ou fournisseurs doivent suivre un processus de sélection précis qui s’articule principalement autour de l’émission d’un DCE par le pouvoir adjudicateur.  

Dans cet article, nous verrons en quoi les marchés publics sont affectés par le DCE. 

Présentation des marchés publics

Dans le cas des marchés publics, le pouvoir adjudicateur est généralement une personne morale de droit public à la recherche de prestataires ou de fournisseurs pour un type de besoin particulier en échange d’une rémunération. 

Mais, selon le Code de la commande publique, le pouvoir adjudicateur peut être : 

  • Les personnes morales de droit public,
  • Les personnes morales de droit privé qui ont été créées pour satisfaire spécifiquement des besoins d’intérêt général ayant un caractère autre qu’industriel ou commercial, 
  • Les organismes de droit privés dont la personnalité juridique a été constituée par le pouvoir adjudicateur en vue de réaliser certaines activités en commun. 

Ce sont généralement des entreprises privées qui répondent aux marchés publics. Cependant, les prestataires ou fournisseurs d’un marché public peuvent aussi bien être des personnes physiques ou morales du secteur public ou privé.

Concernant l’objet d’un marché public, il en existe trois : 

  • Les marchés publics de travaux : conception et/ou réalisation de travaux,
  • Les marchés publics de fournitures : achat, location, location-vente, crédit-bail, etc. pour du matériel ou des produits,
  • Les marchés publics de fournitures : réalisation de prestations de services (ménage, réparation, maintenance, …).

Enfin, tous les marchés publics sont soumis au principe de transparence, à la liberté d’accès et à l’égalité de traitement des candidats. C’est dans le cadre de ces principes que s’inscrit le DCE.

Marchés publics et rôle du DCE dans leur exécution

Qu’est-ce que le DCE ?

Le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), est officiellement appelé Document de la Consultation depuis 2016. Ce dossier récapitule l’objet du marché public ainsi que les informations et documents nécessaires à la compréhension du projet. Il est soumis par le pouvoir adjudicateur à destination des acteurs publics ou privés susceptibles de répondre au marché public. 

Ce dossier est une sorte d’invitation à candidater au marché public. Grâce aux informations détenues dans le DCE, les candidats peuvent évaluer la nature des besoins et définir s’ils sont en mesure d’y répondre. 

La loi MOP régit le DCE, puisque cette loi est relative aux relations entre maîtrise d’oeuvre et maîtrise d’ouvrage.

En quoi le DCE est-il indispensable aux marchés publics ?

L’émission du DCE à destination des candidats aux marchés publics intervient après les différentes phases d’études préalables au projet : faisabilité, planification, organisation, budget, etc. 

En effet, le DCE correspond à la dernière étape avant la signature du marché et donc le début de la prestation ou de la fourniture des produits ou du matériel et des travaux

Soit le DCE est rédigé par le maître d’ouvrage, soit ce dernier désigne un professionnel compétent (architecte, cabinet d’étude ou encore juriste) pour l’assister dans la rédaction du dossier. 

Une fois le DCE constitué, il est possible de le trouver en ligne sur des plateformes dématérialisées et accessibles aux acteurs économiques du secteur public ou privé. Ces derniers pourront alors le télécharger et l’étudier avant de candidater au marché public. 

Lorsque le pouvoir adjudicateur a reçu toutes les candidatures, le maître d’ouvrage, assisté généralement du maître d’oeuvre et potentiellement d’un architecte ou d’un cabinet d’études, examine les candidats. 

Le DCE est donc indispensable à la procédure de sélection des entreprises répondant aux marchés publics.

Que contient un DCE ?

La composition d’un DCE peut varier selon la nature et l’objet du marché. Mais généralement, il se décompose en 2 grandes catégories : 

  • Les documents relatifs à la procédure : tels que l’avis d’appel à la concurrence ou encore la réglementation de la consultation, 
  • Les documents à valeur contractuelle, dont notamment l’avis d’engagement. 

Parmi les éléments contractuels se trouvent généralement les pièces financières qui délimitent le budget et les conditions tarifaires du marché : 

  • Bordereau des prix unitaires (BPU),
  • Détail quantitatif estimatif (DQE), 
  • Décomposition du prix global et forfaitaire (DPGF). 

Le DCE comprend également une partie “cahier des charges”. Celle-ci permet aux candidats aux marchés publics d’appréhender les attentes et les besoins de la maîtrise d’ouvrage. On y trouve par exemple : 

  • Les cahiers des clauses administratives générales ou particulières (CCAG et CCAP),
  • Les cahiers des clauses techniques générales ou particulières (CCTG ou CCTP). 

Ces documents ont également une valeur contractuelle et engagent les entreprises sélectionnées une fois que le marché public leur est accordé. 

Descriptif des ERP type Y

Temps de lecture: 3 minutes

Les musées font partie des ERP type Y.

Un ERP est un établissement privé ou public pouvant accueillir des personnes externes. Que son accès soit payant ou gratuit, sur invitation ou non, n’a pas d’importance.

En fonction du nombre de personnes qu’ils peuvent recevoir, les ERP sont répartis entre plusieurs catégories allant de 1 à 5.

Afin d’assurer au mieux la sécurité des bâtiments et des personnes, ces établissements sont également classés par type selon la nature de leurs activités.

Parmi ces derniers, on y trouve les ERP type Y qui englobent à la fois les musées et les salles destinées à recevoir des expositions temporaires à vocation culturelle.

Les seuils des catégories pour les ERP type Y

Pour les musées et tous les autres ERP appartenant au type Y, la loi prévoit un effectif maximal autorisé par établissement. Le calcul pour connaître le nombre maximum de personnes à accueillir est le suivant : comptez 1 personne par 5m² de la superficie des salles ouvertes au public.

En fonction du résultat obtenu, les ERP type Y sont organisés par catégories :

Catégorie de l’ERP

Seuil des effectifs

1

Supérieur à 1500 personnes

2

Entre 701 et 1500 personnes

3

Entre 301 et 700 personnes

4

De 200 à 300 personnes

OU

Moins de 200 avec 100 personnes ou plus reçues en sous-sol

OU

Moins de 200 avec 100 personnes ou plus en étage et autres élévations

5

Moins de 200 avec moins de 100 personnes en sous-sol

OU

Moins de 200 avec moins de 100 personnes en étages et autres élévations

Dispositions à respecter

Si vous êtes constructeur, propriétaire ou exploitant d’un ERP type Y, sachez que vous êtes soumis aux mêmes obligations de sécurité incendie et aux mêmes conditions d’accessibilité que le reste des établissements ouverts au public.

Sécurité incendie

Afin d’assurer la sécurité des personnes et des bâtiments, un ERP de type Y doit répondre aux normes générales pour la sécurité incendie.

C’est-à-dire qu’un système de sécurité incendie (SSI) efficace et fonctionnel est indispensable. Ce dernier doit être pensé de façon à faciliter l’évacuation rapide et sans panique des occupants, puis à empêcher la propagation du feu en cas d’incendie.

La lutte contre les incendies s’anticipe en amont de la construction de l’ERP, avant et au cours de son exploitation. Elle concerne notamment :

  • L’accès et la disposition des bâtiments
  • Les équipements
  • Le mobilier
  • La formation du personnel
  • L’évacuation des occupants
  • Etc.

Accessibilité

Depuis 2005, tous les bâtiments ouverts à l’accueil de public externe sont tenus de respecter des normes d’accessibilité.

Afin de garantir aux personnes à mobilité réduite (PMR) les mêmes conditions d’accès à l’ERP qu’aux personnes valides, ces derniers doivent adapter leurs bâtiments, leurs installations et leur mobilier.

Réglementation spécifique aux ERP type Y

Outre le respect des obligations générales, les ERP Y sont également régentés par quelques dispositions spécifiques à leur activité.

En effet, dans un musée ou autre établissement culturel, toutes les salles ne sont pas forcément accessibles au grand public. De plus, ils sont généralement équipés de matériels spécifiques tels que des équipements pour les sons et lumières, une régie, etc.

Des textes dédiés à ces cas particuliers sont donc prévus par la loi. Ils régissent également d’autres aspects des ERP type Y comme :

  • Les espaces d’attentes
  • Les tribunes et gradins non démontables
  • Les installations destinées à la restauration (si existant)
  • Etc.

Vous êtes constructeur, propriétaire ou exploitant d’un ERP type Y ? Anco est un bureau de contrôle technique certifié par l’État. Contactez gratuitement nos ingénieurs pour prendre connaissance de vos obligations réglementaires et discuter des stratégies pour vous y conformer.

Pour en savoir plus sur les spécificités des ERP en fonction de leur type, n’hésitez pas à consulter les pages suivantes :

Les caractéristiques des ERP type L

Temps de lecture: 3 minutes

Les salles de spectacle et cinéma font partie des ERP type L.

Les établissements recevant du public, comme leur nom l’indique, sont destinés à l’accueil de personnes extérieures.

Cette définition s’appliquant à un très grand nombre de structures, les ERP ont été répartis par catégorie et par type.

Alors que les catégories (de 1 à 5) partagent les ERP selon leurs effectifs, les types, eux, les regroupent selon la nature de l’exploitation.

Dans cet article, nous nous intéressons particulièrement aux ERP type L, à leur classification ainsi qu’à leurs obligations réglementaires.

Quels sont les ERP compris dans le type L ?

Le type regroupe les salles de toutes tailles qui accueillent du public pour des activités sportives, associatives ou de loisirs.

Les établissements suivants comptent parmi les ERP type L :

  • Les salles d’audition, de conférence ou multimédia
  • Les salles de réunion ou de quartier réservées aux associations
  • Les salles de spectacle et cabaret
  • Les salles de cinéma
  • Les salles polyvalentes à dominante sportive : seulement celles d’une hauteur inférieure à 6.50m et de plus de 1200m²
  • Toutes les autres salles polyvalentes.

ERP type L : les seuils des catégories

Le calcul des effectifs admis dans un ERP type L est réalisé à partir de plusieurs critères tels que le nombre de places assises, de la présence ou non d’une scène, nombre de places dans les files d’attente ou encore le nombre de personnes par mètre carré.

Catégorie de l’ERP

Seuil des effectifs

1

Supérieur à 1500 personnes

2

Entre 701 et 1500 personnes

3

Entre 301 et 700 personnes

4

De 200 à 300 personnes*1

OU

De 50 à 300 personnes*2

5

Moins de 200 personnes*1

OU

Moins de 50 personnes*2

 

*1 Pour les salles d’auditions, de conférence, de réunions, multimédia et celles réservées aux associations.

*2 Seuils d’effectifs concernant les salles de spectacles, de projection, de cabarets ou polyvalentes.

Réglementations pour les ERP type L

Comme toutes structures destinées à recevoir du public, les ERP de type L sont soumis à la réglementation générale relative à la sécurité des biens et des personnes d’une part, et à l’accessibilité d’autre part.

Cependant, pour ces ERP dont la nature des activités est relative à l’organisation d’événements, à l’audiovisuel ou encore susceptibles d’accueillir des foules, il existe également de nombreuses réglementations spécifiques.

Les ERP type L sont par exemple soumis à des obligations particulières en ce qui concerne l’éclairage, la sonorisation et les effets scéniques.

La législation prévoit également des textes qui régissent précisément tous les équipements nécessaires à l’exploitation de l’établissement, comme :

  • Le matériel audiovisuel
  • La présence de parois amovibles
  • La présence de caniveaux pour le passage des câbles
  • Les tribunes, les gradins ou sièges amovibles
  • Etc.

Le contrôle de conformité

À l’instar de tous les ERP, ceux du type L sont tenus de mettre à jour un registre de sécurité détaillé et en adéquation avec les textes régissant cette classe.

Selon leur catégorie, ils reçoivent également des visites de la commission de sécurité qui vérifie la conformité de l’établissement à la réglementation en vigueur.

Dans l’éventualité où l’établissement n’est pas conforme, le constructeur, le propriétaire ou l’exploitant est amené à rencontrer des difficultés administratives.

Dans les cas extrêmes, le non-respect des normes de sécurité, d’aménagement et d’accessibilité peut entraîner des amendes forfaitaires voire des sanctions pénales.

Il est donc indispensable de se tenir informé de l’actualité et des changements légaux et réglementaires qui risquent d’affecter votre ERP.

Vous êtes constructeur, propriétaire ou exploitant d’un ERP type L ? Anco est un bureau de contrôle technique certifié par l’État. Contactez gratuitement nos ingénieurs pour connaître vos obligations réglementaires et découvrir les stratégies possibles pour s’y conformer.

Découvrez nos articles dédiés aux autres catégories d’ERP :

Tout savoir sur la commission de sécurité dans un ERP

Temps de lecture: 3 minutes

Préparer la visite de la commission de sécurité ERP.

Accueillant des personnes extérieures, les ERP (Établissement Recevant du Public) sont tenus de respecter des normes de sécurité et d’accessibilité.

Les autorités administratives, telles que la Mairie ou la Préfecture, sont chargées de vérifier la conformité des établissements aux obligations réglementaires de sécurité.

Ainsi à l’ouverture et/ou pendant l’exploitation, une commission de sécurité est chargée de contrôler la conformité des ERP.

Dans cet article, nous vous présentons les différentes commissions de sécurité et vous informons sur les éléments à préparer en amont de sa visite.

Les commissions de sécurité ERP

Il existe plusieurs types de commissions de sécurité pour un ERP. Leur composition et le champ d’action varient selon l’activité, les effectifs ou encore la localisation de l’établissement.

La CCDSA : Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité

Cette commission est présidée par le Préfet et comprend dix représentants des services de l’État. Elle intervient au niveau départemental.

La SCDS : Sous-Commission Départementale de Sécurité

Cette commission est composée :

  • Du Préfet
  • Du Maire
  • Du Directeur Départemental des Services d’Incendie et Secours (SDIS) et son rapporteur
  • Du Directeur Départemental des Territoires
  • Du Commandant du groupement de gendarmerie
  • Du Directeur Départemental de la sécurité publique
  • Et du Chef du SIDPC (Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles).

Ces membres (ou leurs représentants) interviennent sur les dossiers de permis de construire des ERP (toutes catégories confondues).

Ils émettent également des avis à propos des demandes de dérogations au règlement de sécurité. Enfin et surtout, ils valident les visites de contrôle des ERP de 1ère catégorie.

La CSA : Commission de Sécurité d’Arrondissement

Cette commission est présidée par le sous-préfet d’arrondissement. Elle comprend également :

  • Le Maire
  • Le Directeur Départemental du SDIS et son rapporteur
  • Le Directeur Départemental des Territoires
  • Le Commandant du groupement de gendarmerie
  • Et le Directeur Départemental de la sécurité publique.

Les missions de cette commission de sécurité consistent à assurer la sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP et IGH (Immeubles de Grande Hauteur).

Elle valide également toutes les visites de sécurité des ERP appartenant aux catégories 2 à 5.

Les visites de la commission de sécurité dans un ERP

Les visites de la commission de sécurité dans un ERP peuvent intervenir à l’ouverture de ce dernier ou pendant son exploitation.

Les visites d’ouverture

Cette visite tombe quelques mois après la réalisation des travaux et en amont de l’ouverture de l’ERP.

Les visites périodiques

Pendant son exploitation, il est indispensable de vérifier qu’un ERP continue de respecter les normes de sécurité et qu’il a effectué les travaux nécessaires.

Selon le classement, l’activité et les effectifs de l’ERP, les visites périodes de la commission de sécurité ont une périodicité de 3 ou 5 ans.

Les visites inopinées

Si le Maire ou le Préfet ont été informés d’anomalies de sécurité, ils peuvent à tout moment demander une visite à l’improviste d’une commission de sécurité dans un ERP.

Les visites de contrôle

Ces visites sont généralement effectuées pour donner suite à l’émission d’un avis consultatif défavorable.

La commission de sécurité doit alors s’assurer que l’ERP a mis en œuvre les mesures nécessaires au respect des normes depuis sa dernière visite.

Visite de la commission de sécurité dans un ERP : le jour J

Le jour de la visite, l’exploitant se doit d’être présent et capable de fournir tous les documents réglementaires et administratifs de l’ERP (registre de sécurité, attestation de formation du personnel, affichages réglementaires, etc.).

La commission de sécurité procède ensuite à la visite de l’ERP ainsi qu’à la vérification du bon fonctionnement des différents équipements de sécurité. Par la suite, un procès-verbal de visite est rédigé.

La commission de sécurité émet alors un avis consultatif favorable ou défavorable accompagné d’observations concernant le respect des normes de sécurité.

En revanche, celle-ci n’est pas en mesure de demander la fermeture administrative ou le maintien de l’autorisation d’exploitation. Seuls le maire ou le préfet peuvent le décider.

Préparer la visite de la commission de sécurité dans un EPR

La visite de la commission de sécurité dans votre ERP s’anticipe. Accompagné d’un consultant en prévention incendie ou de personnes qualifiées, préparez ce jour J comme un « examen blanc ».

  • Ensemble, vérifiez que vos dossiers de sécurité sont à jour, notamment votre registre de sécurité.
  • Testez vos équipements de sécurité et apprenez leur fonctionnement. Cette anticipation vous permettra d’être prêt le moment venu.
  • Si une ou plusieurs visites de sécurité ont déjà été réalisées par le passé, prenez le temps de vérifier que les éventuelles prescriptions soient levées. Vos travaux et ajustements demandés doivent être effectués pour la prochaine visite.

L’avis de la commission de sécurité pour un ERP est primordial à son ouverture ou son exploitation. C’est pourquoi anticiper et préparer ce jour est essentiel. Bureau de contrôle agréé par l’État, Anco vous accompagne dans cette démarche. Pour connaître vos obligations réglementaires et avoir une idée des différentes stratégies pour les atteindre, contactez gratuitement nos ingénieurs en contrôle technique.

Trois ingénieurs Anco réunis à l’AFPS pour parler de parasismique

Temps de lecture: < 1 minute

Les ingénieurs de l’équipe d’ANCO ont participé à la réunion de l’AFPS

Trois ingénieurs de l’équipe d’ANCO ont participé à la réunion de l’AFPS (Association française du génie parasimique) jeudi 11 décembre 2014 dans les locaux de la Maison des Ponts à Paris.

M.DERIS membre du conseil, M.QUISTIN membre du CST et M.GONZALEZ membre du Groupe Jeune contribuent par des groupes de travail différents, à la recherche théorique et expérimentale de sujets liés au domaine du génie parasismique. Ils rédigent des compte-rendus de leurs réflexions sous forme de “Recommandations et Guides de l’AFPS” ou de Cahiers Techniques et facilitent ainsi l’utilisation des normes actuelles.

Pour en savoir plus:
www.afps-seisme.org